Luxationde prothÚse de hanche. La luxation de prothÚse de hanche est souvent associée à la pratique de voie postérieure lors de la pose de prothÚse (technique de Moore). La section des muscles rotateurs externe augmente le risque de luxation, comparée à la voie antérieure de hanche qui ne sectionne aucun muscle. La luxation, surtout

Dr Laurent NICOLAON PH Chirurgien orthopĂ©diste La prothĂšse totale de hanche est utilisĂ©e pour remplacer une articulation de la hanche quand cette derniĂšre est abimĂ©e. L’indication la plus frĂ©quente est la coxarthrose. Voie d'abord La voie d abord utilisĂ©e pour implanter des prothĂšses totales de hanche au Centre Hospitalier d’ Arpajon est, sauf contre indication, la voie d abord antĂ©rieure pure AMIS. Cette voie d’abord prĂ©sente l’avantage de passer entre les muscles. Elle ne nĂ©cessite, la plupart du temps, aucune section musculaire ni tendineuse. L’absence de section musculaire ou tendineuse permet de limiter les douleurs postopĂ©ratoires 1 et une rĂ©cupĂ©ration plus rapide 2. PrĂ©paration de l’ intervention Lors la consultation avec votre chirurgie, plusieurs examens vous seront prescrits Une radiographie de bassin de face Ă  l’échelle 100% utilisĂ©e par votre chirurgien pour planifier l intervention. Cette planification permet avant l’intervention de connaĂźtre et de prĂ©voir la taille de la prothĂšse qui sera utilisĂ©e. La radiographie permettra d’évaluer Ă©galement l’inĂ©galitĂ© de longueur prĂ©opĂ©ratoire des membres infĂ©rieurs. Une lettre pour votre dentiste afin qu’il vĂ©rifie l’absence de foyer infectieux dentaire Une ordonnance pour rĂ©aliser un examen d’urines ECBU afin de vĂ©rifier l’absence d infection urinaire Lors de la consultation d’anesthĂ©sie, des examens complĂ©mentaires spĂ©cifiques vous seront prescrits. L’ hospitalisation Vous serez hospitalisĂ© la veille de l’intervention. Une prĂ©paration cutanĂ©e sera rĂ©alisĂ©e. La zone de l’incision cutanĂ©e est tondue. Deux douches avec un antiseptique seront rĂ©alisĂ©es une la veille de l’intervention, une autre le matin. Les patients sont autorisĂ©s Ă  se lever dĂšs le lendemain de l’intervention. L’hospitalisation dure entre 4 et 8 jours. Dans la plupart des cas, le retour se fait au domicile. Seuls les patients isolĂ©s sont dirigĂ©s aprĂšs leur hospitalisation vers un centre de rééducation. Complications les plus frĂ©quentes» Infection sur prothĂšse c’est une complication rare environ 0,5 % mais qui justifie, compte tenu de sa gravitĂ© potentielle, un bilan infectieux prĂ©opĂ©ratoire ECBU, examen dentaire... et l’utilisation systĂ©matique d une antibioprophylaxie per-opĂ©ratoire. Luxation de prothĂšse Bien que l’utilisation de la voie d’abord antĂ©rieure permette de diminuer au maximum ce risque, il n’est pas nul. Les taux de luxation de prothĂšse totale de hanche par voie antĂ©rieure en utilisation des billes de diamĂštre de 28mm ou supĂ©rieur varie de 0,5 a 1% ref 3,4. InĂ©galitĂ© de longueur post-opĂ©ratoire un des objectifs de la pose d’une prothĂšse de hanche est le plus souvent de restituer la longueur des jambes. Cependant la prĂ©cision acceptable est d’environ 1 cm. Une inĂ©galitĂ© infĂ©rieure Ă  1 cm n’est, le plus souvent, pas perçue par le patient. Afin de permettre d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possible, des radiographies Ă  100% sont systĂ©matiquement rĂ©alisĂ©es afin de permettre la planification la plus prĂ©cise possible d’une intervention. De plus au dĂ©but et pendant l intervention des clichĂ©s de radioscopie sont rĂ©alisĂ©s afin de vĂ©rifier le bon positionnement des implants et la longueur de jambe. PhlĂ©bite l’utilisation de la voie d’abord antĂ©rieure associĂ©e Ă  des mesures de prĂ©vention port de bas Ă  varices en postopĂ©ratoire immĂ©diat, levĂ© prĂ©coce, prĂ©vention par un traitement anticoagulant permettent de diminuer le risque de cette complication Ă  0,6 % selon une Ă©tude de J. MATTA ref 3.
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Lavoie antĂ©rieure, de Mallory en particulier, ne coupe pas ces tendons et permet donc d’ Ă©viter au maximum la luxation de la prothĂšse. Dans notre expĂ©rience, plus aucune hanche ne s’est dĂ©boitĂ©e depuis l’utilisation en 2006 de cette voie

[1] Carol A Mancuso et al., Fulfillment of PatientsÊŒ Expectations for Total Hip Arthroplasty », The Journal of Bone and Joint Surgery-American Volume 91, no 9 septembre 2009 2073‑78, [2] M. Dauty et J. Letenneur, Recommandations du sport et prothĂšses articulaires l’avis des chirurgiens orthopĂ©distes, le dĂ©sir des patients rĂ©cemment opĂ©rĂ©s et la revue de la littĂ©rature », Annales de RĂ©adaptation et de MĂ©decine Physique 50, no 9 dĂ©cembre 2007 709‑15, [3] lequesne, M, CatonnĂ© Y, Total hip arthroplasty how much physical activity is too much? », joint bone spine 73, no 1 janvier 2006 Pages 4-6. [4] M. Bonnin et al., Participation sportive aprĂšs prothĂšse totale de hanche », in La ProthĂšse Totale de Hanche dans Tous ses Ă©tats Paris Elsevier Masson, 2017, 333‑42, [5] Ries MD, PhilbinEF, Groff GD, effect of total hip arthroplasty on cardiovascular fitness », J. Arthroplasty 12 1997 84‑90. [6] Sports activities 5 years after total knee or hip arthroplasty the Ulm Osteoarthritis Study », consultĂ© le 22 avril 2018, [7] Mancuso et al., Fulfillment of PatientsÊŒ Expectations for Total Hip Arthroplasty ». [8] Bonnin et al., Participation sportive aprĂšs prothĂšse totale de hanche ». [9] Claire Tilbury et al., Unfulfilled Expectations After Total Hip and Knee Arthroplasty Surgery There Is a Need for Better Preoperative Patient Information and Education », The Journal of Arthroplasty 31, no 10 octobre 2016 2139‑45, [10] M. Bonnin et al., Participation sportive aprĂšs prothĂšse totale de hanche », in La ProthĂšse Totale de Hanche dans Tous ses Ă©tats Paris Elsevier Masson, 2017, 333‑42, [11] A. Judge et al., Pre-Operative Expectation Predicts 12-Month Post-Operative Outcome among Patients Undergoing Primary Total Hip Replacement in European Orthopaedic Centres », Osteoarthritis and Cartilage 19, no 6 juin 2011 659‑67, [12] Judge et al. [13] Shannon Bauman et al., Physical Activity After Total Joint Replacement A Cross-Sectional Survey », Clinical Journal of Sport Medicine 17, no 2 mars 2007 104‑8, [14] Tilbury et al., Unfulfilled Expectations After Total Hip and Knee Arthroplasty Surgery ». [15] C. Palazzo et al., Fulfilment of Patients’ and Surgeons’ Expectations in Total Hip Arthroplasty », Annals of Physical and Rehabilitation Medicine 56 octobre 2013 e130, [16] Benjamin M. Bradley et al., Return to Sporting Activity After Total Hip Arthroplasty—A Survey of Members of the British Hip Society », The Journal of Arthroplasty 32, no 3 mars 2017 898‑902, [17] V Wylde et al., Return to Sport after Joint Replacement », THE JOURNAL OF BONE AND JOINT SURGERY 90, no 7 2008 4. [18] Michael D. Ries, Sports After Total Hip Arthroplasty », in Sports Injuries, Ă©d. par Mahmut Nedim Doral et Jon Karlsson Berlin, Heidelberg Springer Berlin Heidelberg, 2015, 2467‑74, [19] Gregg R. Klein et al., Return to Athletic Activity after Total Hip Arthroplasty », The Journal of Arthroplasty 22, no 2 fĂ©vrier 2007 171‑75, [19] Bradley et al., Return to Sporting Activity After Total Hip Arthroplasty—A Survey of Members of the British Hip Society ». [20] BĂŒlent Atilla et ÖmĂŒr Çaßlar, Sports After Total Hip Arthroplasty », in Sports Injuries, Ă©d. par Mahmut Nedim Doral Berlin, Heidelberg Springer Berlin Heidelberg, 2012, 967‑71, [21] A. LĂŒbbeke et al., Influence of patient activity on femoral osteolysis at five and ten years following hybrid total hip replacement », The Journal of Bone and Joint Surgery. British volume 93-B, no 4 1 avril 2011 456‑63, [22] Jae-Wook Byun et al., Third-Generation Ceramic-On-Ceramic Total Hip Arthroplasty in Patients Younger Than 30 Years with Osteonecrosis of Femoral Head », The Journal of Arthroplasty 27, no 7 aoĂ»t 2012 1337‑43, [23] Tao Wang et al., Ceramic-on-Ceramic Bearings Total Hip Arthroplasty in Young Patients », Arthroplasty Today 2, no 4 dĂ©cembre 2016 205‑9,

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23 LA PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE PAR VOIE ANTÉRIEURE. DOULEUR – ƒDÈME Prenez les antalgiques prescrits systĂ©matiquement les premiers jours. Pensez Ă  mettre du froid sur la hanche (20 min, 4 Ă  6 fois par jour) pour limiter l’hĂ©matome et l’ƓdĂšme et pour soulager la douleur. Utilisez des packs de gel ou des petits pois congelĂ©s (enveloppĂ©s dans un linge en
Depuis trois mois maintenant, l’hĂŽpital de Dunkerque dispose d’une table orthopĂ©dique qui permet des opĂ©rations moins douloureuses pour les patients recevant des prothĂšses totales de hanche. Explications. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter
UneprothÚse de hanche mise en place par technique classique nécessite le plus souvent une section musculaire et une cicatrice de 20 cm environ. Une prothÚse mise en place par voie antérieure mini-invasive ne nécessite aucune section musculaire et la cicatrice est de 7 à 8 cm environ. Ceci explique des suites opératoires souvent plus

Access through your institutionLes voies d’abord mini-invasives pour l’arthroplastie totale de hanche se dĂ©veloppent depuis dix ans, avec pour objectif une limitation du traumatisme tissulaire. Outre la diminution des pertes sanguines et la cicatrice de petite taille, la chirurgie mini-invasive permettrait une rĂ©cupĂ©ration post-opĂ©ratoire plus rapide, tout en s’affranchissant des prĂ©cautions vis-Ă -vis de l’instabilitĂ©. Il s’agit toutefois de bĂ©nĂ©fices Ă  court terme, qui ne doivent pas faire oublier le risque de complications et de mauvais positionnement des implants, notamment au dĂ©but de la courbe d’apprentissage du de prevue Non adaptĂ©The use of minimally-invasive surgical approaches for total hip arthroplasty has been developing for a decade, with the aim of limiting tissue trauma. In addition to smaller scar and reducing blood loss, the minimally invasive surgery allow faster recovery, without any hip precaution. However, these short-term benefits should not minimize the risk of complications and implants malpositionning, particularly at the beginning of the surgeon’s of evidenceNot applicableIntroductionPratiquĂ©e depuis 50 ans, l’arthroplastie totale de hanche est l’une des interventions chirurgicales les plus Ă©tudiĂ©es dans la littĂ©rature mĂ©dicale. Son intĂ©rĂȘt dans la prise en charge de la coxarthrose, ou d’autres pathologies coxo-fĂ©morales, n’est plus Ă  dĂ©montrer. Quelle que soit la voie d’abord utilisĂ©e, il s’agit d’une procĂ©dure fiable, reproductible, permettant une rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle rapide, avec un faible de taux de depuis une dizaine d’annĂ©es, on constate un intĂ©rĂȘt croissant des chirurgiens pour les techniques dites mini-invasives ». Ce terme regroupe des voies d’abord plus petites, mesurant gĂ©nĂ©ralement moins de 10 cm, qui visent Ă  rĂ©duire le traumatisme tissulaire. Les promoteurs de ces techniques avancent des arguments sĂ©duisants –pertes sanguines moindres ;–suites simples et moins douloureuses ;–rĂ©cupĂ©ration post-opĂ©ratoire plus rapide ;–durĂ©e d’hospitalisation plus courte ;–rĂ©sultat esthĂ©tique l’inverse, nombreux sont ceux qui dĂ©crient le concept, Ă©voquant des taux de complications plus Ă©levĂ©s, un positionnement des implants plus alĂ©atoire, risquant de compromettre la survie de la prothĂšse Ă  plus long de techniques mini-invasives pour la chirurgie prothĂ©tique de hanche s’inscrit dans la continuitĂ© d’autres innovations, telles que la cƓlioscopie ou l’arthroscopie, visant Ă  minimiser le traumatisme chirurgical, et Ă  amĂ©liorer les suites pour le patient. La pression mĂ©diatique et la demande des patients ont conduit de nombreux chirurgiens orthopĂ©distes Ă  adopter ces voies d’abords. Mais l’on ne saurait gĂ©nĂ©raliser l’emploi de ces techniques, en l’absence de bĂ©nĂ©fices objectifs pour le patient, ou si le taux de rĂ©ussite Ă  court ou long termes devait ĂȘtre snippetsPrincipes et techniques chirurgicalesSi certains auteurs rapportaient dĂ©jĂ  l’utilisation de voies mini-invasives il y a presque 20 ans, notamment Siguier qui utilise une mini-voie antĂ©rieure dĂšs 1993 [1], c’est Ă  partir de 2003 que le concept de chirurgie mini-invasive de hanche se dĂ©veloppe, avec la description de la voie d’abord double-incision par Berger [2]. Pourtant, aucune dĂ©finition prĂ©cise n’est rĂ©ellement admise [3]. La plupart des auteurs retiennent comme critĂšre une incision cutanĂ©e de moins de 10 cm [4][5][6][7][8][9]IntĂ©rĂȘtsL’engouement actuel pour la chirurgie mini-invasive de hanche repose sur la volontĂ© du chirurgien d’amĂ©liorer les suites opĂ©ratoires, la rĂ©cupĂ©ration fonctionnelle et, par lĂ , la satisfaction de leurs patients. Si les promesses sont grandes, seule une analyse de la littĂ©rature peut rĂ©vĂ©ler les bĂ©nĂ©fices rĂ©els pour le de visibilitĂ©La principale contrainte d’une voie d’abord mini-invasive est le manque de visibilitĂ©. Parvenir Ă  un bon positionnement des implants, sans provoquer de lĂ©sion tissulaire osseuse, musculaire, nerveuse, etc., constitue un challenge pour le des techniquesPour ceux qui ont une longue expĂ©rience de ces petites voies d’abord, il s’agit de procĂ©dures fiables et reproductibles, qui ne majorent pas le risque de complication per-opĂ©ratoire et ne compromettent pas la qualitĂ© de la pose des implants, ce que AprĂšs prothĂšse de hanche standardLa rééducation aprĂšs une prothĂšse de hanche standard rĂ©pond Ă  des objectifs simples –reprise progressive de la marche, avec puis sans aides ;–renforcement musculaire ;–apprentissage des mouvements luxant, en fonction de la voie d’abord les patients les plus jeunes et les plus dynamiques, l’auto-rééducation est souvent suffisante, mais l’apprentissage des mouvements luxant reste indispensable. Habituellement, la verticalisation est autorisĂ©e le lendemain de l’intervention, et laConclusionL’enthousiasme engendrĂ© par l’apparition de ces techniques mini-invasives est alimentĂ© par les bons rĂ©sultats que rapportent les promoteurs techniques fiables, taux de complications faibles, diminution des pertes sanguines, amĂ©lioration des suites post-opĂ©ratoires immĂ©diates et rĂ©cupĂ©ration plus rapide, sans oublier l’argument rĂ©alitĂ©, le bilan semble plus mitigĂ©. Les bĂ©nĂ©fices objectifs pour le patient ne sont pas toujours Ă©vidents. Complications et malpositions d’implants neRĂ©fĂ©rences 29Siguier T, Siguier M, Brumpt B. Mini-incision anterior approach does not increase dislocation rate a study of 1037...Berger RA. Total hip arthroplasty using the minimally invasive two-incision approach. Clin Orthop Relat Res...Wall SJ, Mears SC. Analysis of published evidence on minimally invasive total hip arthroplasty. J Arthroplasty...Asayama I, Kinsey TL, Mahoney OM. Two-year experience using a limited-incision direct lateral approach in total hip...O’Brien DA, Rorabeck CH. The mini-incision direct lateral approach in primary total hip arthroplasty. Clin Orthop Relat...Matta JM, Ferguson TA. The anterior approach for hip replacement. Orthopedics...Woolson ST, Mow CS, Syquia JF, Lannin JV, Shurman DJ. Comparison of primary total hip replacements performed with a...Dorr LD, Maheshwari AV, Long WT, Wan Z, Sirianni LE. Early pain relief and function after posterior minimally invasive...Chimento GF, Pavone V, Sharrock N, Kahn B, Cahill J, Sculco TP. Minimally invasive total hip arthroplasty a...Bennett D, Ogonda L, Elliott D, Humphreys L, Lawlor M, Beverland D. Comparison of immediate postoperative walking...Graw BP, Woolson ST, Huddleston HG, Goodman SB, Huddleston JI. Minimal incision surgery as a risk factor for early...Ogonda L, Wilson R, Archbold P, Lawlor M, Humphreys P, O’Brien S, Beverland D. A minimal-incision technique in total...Ait Si Selmi T, Lustig S, Dojcinovic S, Neyret P. Morbidity and reliability of total hip implants positioning using the...Goldstein WM, Branson JJ, Berland KA, Gordon AC. Minimal-incision total hip arthroplasty. J Bone Joint Surg Am...Cited by 0Recommended articles 6View full textCopyright © 2011 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Lapproche postérieure est celle qui est enseignée dans la plupart des programmes de formation orthopédique du pays, car elle est polyvalente et la plupart des problÚmes de l'articulation de la

Quand peut-on intervenir sur une prothĂšse de hanche ? Intervenir sur une hanche dĂ©jĂ  prothĂ©sĂ©e est possible dans deux circonstances Soit au terme de l’usure normale des implants, de nombreuses annĂ©es aprĂšs leur pose ; Soit en cas de dysfonctionnement de la prothĂšse. Dans tous les cas, la reprise est prĂ©cĂ©dĂ©e d’une dĂ©marche diagnostique rigoureuse prĂ©cisant l’état des muscles et des tendons, la qualitĂ© du stock osseux et de la fixation prothĂ©tique, le positionnement des implants et leur usure, les rĂ©fĂ©rences de la prothĂšse implantĂ©e et la voie d’abord utilisĂ©e lors de la pose. Le diagnostic d’infection est rare mais doit ĂȘtre Ă©voquĂ© en cas de dysfonctionnement atypique. Sur le plan technique, diverses solutions chirurgicales sont possibles de façon graduelle Intervention sur les muscles, tendons, parties molles ou calcifications sans modifier les implants en place ex rĂ©paration tendineuse aprĂšs voie de Hardinge ; Changement simple isolĂ© d’un composant, sans toucher l’autre composant prothĂ©tique ex changement du cotyle pour conflit avec le psoas ; Changement bipolaire de l’implant cotyloĂŻdien et de l’implant fĂ©moral ex descellement bipolaire des implants ; Changement avec ostĂ©osynthĂšse ou renfort mĂ©tallique ex ostĂ©olyse du bassin par usure de la prothĂšse ; Changement avec reconstruction osseuse par greffe ex destruction osseuse Ă©voluĂ©e pĂ©riprothĂ©tique. La durĂ©e de l’intervention varie de une heure et demi Ă  plus de quatre heures selon les situations. L’hospitalisation dure habituellement six nuits. La reprise de la marche en appui peut ĂȘtre immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e de six semaines en cas de greffe osseuse. Dans tous les cas, l’objectif est de restaurer une articulation stable, mobile et indolore, autorisant la reprise des activitĂ©s sans limitation. Douleur aprĂšs prothĂšse Sauf exception, une douleur persistante aprĂšs prothĂšse de hanche est un signe de dysfonctionnement ou de lĂ©sion et est accessible Ă  un traitement. La dĂ©marche diagnostique dĂ©bute en Ă©liminant les causes de douleur projetĂ©es sciatalgie, cruralgie, hernie pariĂ©tale, insuffisance artĂ©rielle. Une douleur identique avant et aprĂšs implantation de prothĂšse Ă©voque une erreur d’indication initiale. Les causes effectivement liĂ©es Ă  la hanche sont multiples Conflit du tendon psoas sur un dĂ©bord de la prothĂšse ; Rupture ou inflammation des tendons fessiers ; MicromobilitĂ© de la tige ou de la cupule, descellement ; Ossification pĂ©ri articulaire, lĂ©sion musculaire ; LĂ©sion nerveuse nerfs sciatique, crural, cutanĂ© latĂ©ral, algodystrophie ; Infection du site opĂ©ratoire ; LĂ©sion tumorale. Quelle que soit la situation, il faut persĂ©vĂ©rer et trouver la cause de la douleur au moyen d’un examen clinique complet et d’explorations exhaustives. La lecture du compte-rendu opĂ©ratoire est essentielle pour diagnostiquer les causes reliĂ©es Ă  la technique opĂ©ratoire. Un deuxiĂšme avis chirurgical puis un troisiĂšme trouvent ici toute leur place en apportant un regard neuf et expĂ©rimentĂ©. La douleur d’origine psychiatrique » doit absolument ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un diagnostic d’élimination car la majoritĂ© des causes identifiĂ©es sont accessible Ă  un traitement interventionnel efficace. Boiterie aprĂšs prothĂšse de hanche Quelques semaines aprĂšs implantation d’une prothĂšse de hanche, il est normalement possible de marcher sans douleur et sans boiterie. Si ce n’est pas le cas, diffĂ©rentes causes du dysfonctionnement doivent ĂȘtre Ă©voquĂ©es Toutes les causes de douleur de prothĂšse de hanche peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’une boiterie Conflit avec le psoas ; Descellement des implants avec ou sans infection ; Tendinite des fessiers, bursite trochantĂ©rienne. D’autres causes mĂ©caniques sont Ă  Ă©voquer, en particulier une modification de longueur ou de latĂ©ralisation de la hanche qui modifie le trajet des muscles et les rend parfois insuffisants. Une prothĂšse de hanche suivie d’un raccourcissement ou d’un allongement du membre entraĂźne logiquement une boiterie. Certaines boiteries sont dues Ă  l’atteinte des tendons/muscles lors de l’opĂ©ration voie transfessiĂšre de Hardinge, trochantĂ©rotomie. Enfin, il faut Ă©galement Ă©voquer les douleurs ayant une autre origine que la hanche trouble neurologique, cruralgie. Selon la cause identifiĂ©e, un traitement est habituellement possible, en particulier pour toutes les causes mĂ©caniques. La rĂ©paration d’une lĂ©sion tendineuse, la remise en tension des muscles ou la suppression d’un phĂ©nomĂšne douloureux entraĂźnent habituellement la disparition de la boiterie. Tendinite du psoas La survenue d’une tendinite du psoas aprĂšs implantation d’une prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement relativement frĂ©quent, pouvant concerner 1 Ă  5% des cas. Il s’agit d’une douleur antĂ©rieure, inguinale, qui n’était habituellement pas prĂ©sente avant l’intervention. La douleur apparaĂźt quelques jours ou quelques semaines aprĂšs la chirurgie, puis devient invalidante car elle ne disparaĂźt pas malgrĂ© la rééducation. Les radiographies sont habituellement interprĂ©tĂ©es normales, la prothĂšse semble bien fonctionner. En rĂ©alitĂ©, il s’agit souvent d’un dĂ©bord de la cupule prothĂ©tique en avant, au contact du tendon psoas qui est irritĂ© et enflammĂ© par ce conflit. La flexion de hanche est douloureuse, voire impossible lorsque la tendinite est sĂ©vĂšre. Il convient alors de confirmer le diagnostic par une Ă©chographie, qui montre le dĂ©bord de la cupule, le contact avec le tendon, et une bursite inflammatoire avec inflammation du tendon. Si l’on infiltre une ampoule de cortisone au contact du tendon, la douleur disparaĂźt quelques semaines puis rĂ©apparaĂźt. Un scanner de hanche permet de mettre en Ă©vidence ce dĂ©bord de la cupule. Le traitement repose au choix sur l’une de ces interventions soit une arthroscopie de hanche pour sectionner le tendon tĂ©notomie du psoas ; soit une reprise de la cupule cotyloĂŻdienne pour implanter une cupule plus petite Ă  distance du tendon psoas. Le rĂ©sultat est habituellement excellent, avec disparition dĂ©finitive de la tendinite. Enfin, il faut signaler que certaines tendinites du psoas peuvent Ă©galement ĂȘtre dues Ă  un ostĂ©ophyte rĂ©siduel, en dehors de tout dĂ©bord de cupule. Bursite de hanche aprĂšs prothĂšse Une bursite est une petite poche inflammatoire et douloureuse remplie de liquide, qui tĂ©moigne de la souffrance de certaines structures pĂ©riarticulaires comme les tendons. Sa survenue aprĂšs prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă  la prĂ©sence de fils mĂ©talliques pose de prothĂšse par trochantĂ©rotomie. Une autre situation est la prĂ©sence d’une rupture des tendons fessiers aprĂšs voie de Hardinge abord trans glutĂ©al. Enfin, il existe certains cas de bursite autour d’ostĂ©ophytes. Le diagnostic est rĂ©alisĂ© grĂące Ă  une Ă©chographie de hanche. Le traitement repose en premier lieu sur les anti-inflammatoires ou sur la ponction infiltration de la bursite cortisone. En cas de persistance, il faut intervenir chirurgicalement, et supprimer la cause de l’inflammation retrait des fils irritants, rĂ©paration des tendons lĂ©sĂ©s, etc Usure de prothĂšse de hanche Toute prothĂšse de hanche implantĂ©e dans l’organisme est soumise Ă  des phĂ©nomĂšnes d’usure, dans la mesure oĂč l’absence complĂšte de frottement comme la perfection de la lubrification n’existent pas. Cette usure est toutefois trĂšs progressive, et indolore. Dans certains cas cependant, l’usure d’une prothĂšse de hanche est problĂ©matique et doit ĂȘtre prise en compte une usure trĂšs importante du plastique prothĂ©tique cupule cotyloĂŻdienne en polyĂ©thylĂšne peut se produire aprĂšs plusieurs annĂ©es, gĂ©nĂ©rant de multiples dĂ©bris dont l’évacuation s’accompagne d’une destruction osseuse ostĂ©olyse autour de la prothĂšse. l’usure des parties mĂ©talliques de la prothĂšse de hanche est un phĂ©nomĂšne anormal qui peut gĂ©nĂ©rer des phĂ©nomĂšnes de mĂ©tallose voire de tumeur synoviale bĂ©nigne douloureuse. C’est le cas de certains resurfaçages, ou de prothĂšses Ă  couple mĂ©tal/mĂ©tal. Lorsque l’usure est isolĂ©e et peu importante, il convient de la surveiller sans intervenir. Lorsque l’usure s’accompagne de destruction osseuse ou de douleurs, il faut sans tarder changer les implants usĂ©s contre de nouveaux implants afin de prĂ©server le capital osseux. Dans tous les cas, une prothĂšse de hanche doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car l’usure, mĂȘme sĂ©vĂšre, est souvent totalement indolore. Descellement de prothĂšse de hanche Le descellement d’un prothĂšse de hanche est l’apparition d’une mobilitĂ© entre l’implant et l’os sous jacent. Il s’agit d’un Ă©vĂšnement qui peut ĂȘtre douloureux ou indolore, dont le diagnostic est radiologique. DiffĂ©rentes causes de descellement sont possibles usure prothĂ©tiques “normale” aprĂšs ne nombreuses annĂ©es ; descellement prĂ©coce par insuffisance de tenue mĂ©canique de la prothĂšse initiale ; infection du site opĂ©ratoire. Dans tous les cas, il convient d’agir sans tarder, car le descellement d’une prothĂšse de hanche conduit Ă  une destruction progressive de l’os qui entoure l’implant devenu mobile ostĂ©olyse. Il faut reprendre l’intervention et changer l’implant descellĂ© contre un nouvel implant, en effectuant des prĂ©lĂšvements bactĂ©riologiques pour Ă©liminer un processus infectieux. Par ailleurs, rappelons que toute prothĂšse doit ĂȘtre surveillĂ©e par des radiographies rĂ©guliĂšres tout au long de la vie, car l’usure et le descellement peuvent ĂȘtre indolores. Luxation de prothĂšse de hanche La luxation de prothĂšse de hanche est souvent associĂ©e Ă  la pratique de voie postĂ©rieure lors de la pose de prothĂšse technique de Moore. La section des muscles rotateurs externe augmente le risque de luxation, comparĂ©e Ă  la voie antĂ©rieure de hanche qui ne sectionne aucun muscle. La luxation, surtout lorsqu’elle est rĂ©pĂ©tĂ©e, est un Ă©pisode traumatisant qui nĂ©cessite un transport d’urgence en service chirurgical pour rĂ©duction sous anesthĂ©sie. La dĂ©marche diagnostique apprĂ©cie l’état neuromusculaire et gĂ©nĂ©ral. Il faut prendre connaissance du compte rendu opĂ©ratoire voie d’abord, diamĂštre de la tĂȘte prothĂ©tique, rĂ©fĂ©rences des implants. Une malposition des implants est cherchĂ©e sur les radiographies et sur un scanner. L’usure est Ă©galement apprĂ©ciĂ©e sur les radiographies. Le traitement repose sur la reprise chirurgicale rĂ©paration des muscles rotateurs externes, changement du positionnement des implants, pose d’un cotyle double mobilitĂ©. Le traitement prĂ©ventif repose sur un programme d’éducation des chirurgiens. La voie antĂ©rieure sans section musculaire est une technique offrant un risque de luxation proche de zĂ©ro et autorisant tous les mouvements sans restriction. Infection de prothĂšse de hanche L’infection d’une prothĂšse de hanche est un Ă©vĂ©nement grave, dont la frĂ©quence est infĂ©rieure Ă  1% des prothĂšses posĂ©es. Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments anomalie de cicatrisation, Ă©coulement, baisse de l’état gĂ©nĂ©ral, fiĂšvre, douleurs de hanche nuit et jour, apparition de signes radiologiques de destruction osseuse autour de la prothĂšse, augmentation de marqueurs biologiques de l’inflammation leucocytes, vitesse de sĂ©dimentation, CRP. Parfois, l’infection est difficile Ă  diagnostiquer car les signes sont modĂ©rĂ©s ou atypiques. La rĂ©alisation d’une ponction biopsie mise en culture sous radiographie est un bon moyen pour prouver l’existence d’une infection profonde de la hanche. Lorsque le diagnostic est confirmĂ©, il faut envisager impĂ©rativement une reprise chirurgicale pour laver et gĂ©nĂ©ralement retirer les implants infectĂ©s. L’antibiothĂ©rapie est prolongĂ©e et doit ĂȘtre instituĂ©e aprĂšs l’intervention chirurgicale, en s’appuyant sur l’antibiogramme du germe coupable. La prĂ©vention des infections du site opĂ©ratoire aprĂšs chirurgie de la hanche repose sur un ensemble d’actions information du patient et dĂ©pistage prĂ©-opĂ©ratoire des infections dentaires ou autres, antibioprophylaxie durant l’intervention, prĂ©cautions d’asepsie chirurgicale, qualitĂ© des soins post-opĂ©ratoires
 Chirurgie de recours de la hanche La chirurgie de recours dĂ©signe une prise en charge lourde ou difficile, pour une situation extrĂȘme ou particuliĂšrement inhabituelle. Deux situations particuliĂšres peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es dans le cas de chirurgie de recours aprĂšs prothĂšse de hanche soit un diagnostic Ă©vident nĂ©cessitant une chirurgie particuliĂšrement complexe reconstruction osseuse Ă©tendue en cas de descellement et ostĂ©olyse par exemple ; soit un diagnostic difficile prothĂšse douloureuse sans aucune explication malgrĂ© de nombreuses consultations et de nombreux examens complĂ©mentaires. Rappelons qu’une prothĂšse de hanche doit ĂȘtre stable, mobile et indolore. Si ce n’est pas le cas, il est trĂšs probable qu’un problĂšme existe et qu’une solution peut ĂȘtre trouvĂ©e auprĂšs d’une centre pratiquant la chirurgie de recours de la hanche. Offrir une solution aux situations complexes ou “dĂ©sespĂ©rĂ©es” est une des prioritĂ©s de notre Ă©quipe mĂ©dico-chirurgicale. En savoir plus sur les autres pathologies

Pourimplanter une ProthÚse de Hanche, je pratique la technique Judet qui est une voie antérieure mini-invasive.Les résultats en sont excellents notamment en
Quand l'articulation est usĂ©e et la douleur omniprĂ©sente. Quand tous les gestes sont limitĂ©s... alors il ne faut pas hĂ©siter si votre chirurgien orthopĂ©diste envisage cette intervention de prothĂšse de hanche. © istock SommaireUne intervention couranteDiminuer l’usure de la prothĂšse de hancheChaque technique a ses avantagesPlusieurs semaines de surveillance aprĂšs l’opĂ©rationDu sport
 mais pas de marathon avec une prothĂšse !Pour mieux comprendreLes premiers jours aprĂšs l'interventionLes prĂ©cautions Ă  prendre Une intervention courante Chaque annĂ©e, plus de 100 000 personnes se font poser une prothĂšse de hanche. C'est le rhumatologue ou le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui vous adresse Ă  un chirurgien orthopĂ©diste. Celui-ci propose une prothĂšse quand l'usure articulaire entraĂźne des douleurs importantes, rĂ©sistant Ă  tous les traitements. Il est important de ne pas se dĂ©cider trop tard, de ne pas attendre que la limitation des mouvements ait dĂ©jĂ  eu un retentissement sur les muscles, les ligaments et les tendons entourant l'articulation. La rĂ©cupĂ©ration de sa souplesse et de sa mobilitĂ© est Ă  ce prix. Avec 40 ans de recul et des millions de patients opĂ©rĂ©s dans le monde, l'intervention qui consiste Ă  remplacer l'articulation de la hanche a fait ses preuves. DĂ©sormais, les prothĂšses sont de plus en plus performantes. Au dĂ©but, seules existaient les prothĂšses cimentĂ©es. Depuis une vingtaine d’annĂ©es, les prothĂšses sans ciment se dĂ©veloppent. Aujourd'hui, tous les patients bĂ©nĂ©ficient de ce procĂ©dĂ©. Reste Ă  choisir la prothĂšse taille, matiĂšre la mieux adaptĂ©e Ă  chacun. En quatre dĂ©cennies, les chercheurs ont travaillĂ© pour augmenter la survie de la prothĂšse, qui est pour le moment de 10 Ă  25 ans. En diminuant l'usure "lĂ  oĂč ça frotte". RĂ©sultat les prothĂšses sont des petits bijoux de technologie et leur composition a Ă©voluĂ©. Il existe plus de 400 modĂšles, chacun ayant ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts. DiffĂ©rents matĂ©riaux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour leur fabrication polyĂ©thylĂšne, acier, titane, cĂ©ramique. À lire aussi ProthĂšse de la hanche l'opĂ©ration elle sera vite oubliĂ©e Diminuer l’usure de la prothĂšse de hanche Actuellement, les spĂ©cialistes ne sont pas d'accord pour dĂ©finir la prothĂšse "IdĂ©ale". La cĂ©ramique d'alumine a l'avantage de ne gĂ©nĂ©rer que trĂšs peu de dĂ©bris et de rĂ©sister Ă  l'Ă©preuve du temps. Le polyĂ©thylĂšne est davantage un facteur d'usure, mais de nouvelles gĂ©nĂ©rations de ce polymĂšre sont Ă  l'Ă©tude. Étant donnĂ© les progrĂšs accomplis depuis les annĂ©es 1960 dans la qualitĂ© des matĂ©riaux utilisĂ©s, les cassures sont devenues exceptionnelles. Pourtant, il y a quelques annĂ©es, on a dĂ©plorĂ© la rupture de certaines prothĂšses en cĂ©ramique de zircone. L'ANSM L'Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© a suspendu provisoirement la distribution de certaines prothĂšses en cette matiĂšre. Cet organisme conseille d'ailleurs aux spĂ©cialistes ayant posĂ© ce type de prothĂšses de suivre rĂ©guliĂšrement leurs patients, voire de leur proposer un changement de la tĂȘte en zircone par une tĂȘte mĂ©tallique pour Ă©viter un Ă©ventuel problĂšme. Les patients pourront se renseigner auprĂšs de leur chirurgien. Chaque technique a ses avantages Pour restaurer le fonctionnement normal de l'articulation, les chirurgiens ont mis au point plusieurs techniques opĂ©ratoires. Celles-ci diffĂšrent par la localisation de l'incision. La voie est choisie en fonction des caractĂ©ristiques anatomiques, du poids du patient... mais Ă©galement des habitudes du chirurgien », explique le Dr Jacques Caton. L'opĂ©ration la plus courante se fait par voie postĂ©rieure incision en arriĂšre de l'articulation. Point fort le patient peut remarcher rapidement. Point faible cette technique augmente un peu le risque de luxation postĂ©rieure de la hanche. Depuis une dizaine d'annĂ©es, des chirurgiens utilisent la voie antĂ©rieure. Point fort l'incision en avant de l'articulation Ă©vite toute lĂ©sion musculaire et permet Ă©galement de se remettre trĂšs rapidement debout. Elle devrait se dĂ©velopper Ă  l'avenir, avec l'essor de la chirurgie mini-invasive », estime le Dr Lesur. Autre possibilitĂ©, la voie latĂ©rale. Deux techniques existent, mais la rĂ©cupĂ©ration de la marche se fait parfois plus lentement. À lire aussi ProthĂšse de la hanche quelle opĂ©ration, quels rĂ©sultats ? Plusieurs semaines de surveillance aprĂšs l’opĂ©ration L'usure de la prothĂšse est provoquĂ©e par des particules, notamment celles en polyĂ©thylĂšne, entraĂźnant une rĂ©action inflammatoire pouvant altĂ©rer l'os ostĂ©olyse autour de la prothĂšse. Il faut repĂ©rer, par des contrĂŽles radiologiques, toute anomalie Ă©ventuelle pour intervenir avant que les dĂ©gĂąts osseux ne provoquent des douleurs et un descellement de la prothĂšse. Le bon rythme de surveillance ? Trois mois aprĂšs l'intervention, puis un an aprĂšs, ensuite tous les deux Ă  trois ans », suggĂšrent les chirurgiens. Certains problĂšmes doivent alerter. Ainsi, une douleur, ou une boiterie, impose une consultation immĂ©diate. Idem en cas d'apparition de douleur aiguĂ« et de fiĂšvre, de rougeur de la cicatrice ainsi que de gonflement douloureux de l'articulation. Du sport
 mais pas de marathon avec une prothĂšse ! Un patient porteur d'une prothĂšse de hanche doit mener une vie normale. Mais il faut Ă©viter le parapente... et tous les sports qui impliquent des microtraumatismes rĂ©pĂ©tĂ©s, des impacts ou des chutes. Exit le football, le judo, le basket-ball et le marathon... Ă  remplacer par la marche, le vĂ©lo ou encore la natation. Il faut suivre en tout point les recommandations du chirurgien. En sachant que celles-ci vont ĂȘtre plus strictes dans les mois qui suivent l'intervention. Et surtout faire surveiller rĂ©guliĂšrement sa prothĂšse... Pour mieux comprendre En cas d'arthrose, la prothĂšse est totale, c'est-Ă -dire qu'elle va remplacer les deux composantes de l'articulation. Avec une partie "cĂŽtĂ© fĂ©mur", constituĂ©e d'une sphĂšre prolongĂ©e par une tige mĂ©tallique, et une partie "cĂŽtĂ© bassin", destinĂ©e Ă  ĂȘtre fixĂ©e sur la cotyle, la zone articulaire de l'os iliaque. Le mode d'ancrage de la tige dans l'os varie. II existe deux options. Sans ciment la prothĂšse est ancrĂ©e de façon biologique. Elle est recouverte d'un enduit de surface microporeux et l'os, en perpĂ©tuel renouvellement, va venir habiter ces pores et, ainsi, stabiliser dĂ©finitivement la prothĂšse. Les premiers jours aprĂšs l'intervention Il faut maintenir l’articulation dans une position idĂ©ale au moment oĂč elle se stabilise. Le mieux est de dormir avec un oreiller entre les jambes pendant les deux Ă  trois premiĂšres semaines aprĂšs l’intervention La rééducation est fondamentale dĂšs les premiers jours pour retrouver confiance et mobilitĂ©. À continuer avec l'aide d’un kinĂ©, Ă  domicile ou dans un centre spĂ©cialisĂ© selon ravis du chirurgien. Il faut amĂ©nager sa maison. En mettant, par exemple, un rehausseur de toilettes, des barres d’appui dans la salle de bains, des siĂšges hauts avec accoudoirs... Vous avez la sensation que la jambe est plus longue ? Cette impression va se "tasser" en trois Ă  six mois. De toute façon, une petite inĂ©galitĂ© de longueur n'est pas prĂ©occupante. Soyez patient. En pratique, il faut six mois Ă  un an avant d'obtenir un rĂ©sultat optimum, AprĂšs, huit personnes sur dix "oublient" leur prothĂšse. Les prĂ©cautions Ă  prendre Certains gestes sont Ă  bannir ou Ă  limiter pour que la prothĂšse ne se dĂ©boĂźte pas. Ainsi, Ă©viter de croiser les jambes en position assise et de s’accroupir. Les piqĂ»res dans la fesse sont Ă  proscrire. Et pas d'infiltration sans avis prĂ©alable du chirurgien. Traiter toutes les infections - nez, gorge, dents... - pour Ă©viter que les germes ne migrent et n'infectent la prothĂšse. Bien dĂ©sinfecter toutes les Ă©gratignures et Ă©viter les sĂ©ances de pĂ©dicure trop agressives, pour la mĂȘme raison, Demander un certificat au chirurgien au cas oĂč la prothĂšse ferait sonner les alarmes de contrĂŽle dans les aĂ©roports. À lire aussi Des prothĂšses ingĂ©nieuses pour les jambes, pieds et genoux
Lesavantages de la prothĂšse de hanche par voie antĂ©rieure. RĂ©cupĂ©ration plus rapide, pas d’atteinte des muscles postĂ©rieurs stabilisateurs. Perte sanguine moins importante (moins de 10 % des patients sont transfusĂ©s) DurĂ©e d’hospitalisation courte. Risque de luxation de prothĂšse plus rĂ©duit. Le patient est opĂ©rĂ© couchĂ© sur le
Le choix de la technique de pose de la prothĂšse et notamment celui de la voie d’abord c’est-Ă -dire l’ouverture faite par le chirurgien est un des paramĂštres qui doivent ĂȘtre pris en considĂ©ration lors d’une programmation opĂ©ratoire. La voie d’abord notoirement utilisĂ©e depuis la conception des prothĂšses de hanche il y a plusieurs dĂ©cennies, est rĂ©alisĂ©e au niveau de la fesse et est appelĂ©e voie postĂ©rieure ». Pendant l’opĂ©ration le patient est installĂ© sur son cotĂ©. Cette technique de voie postĂ©rieure est applicable Ă  tous types de pose de prothĂšse quels que soient l’ñge, les diffĂ©rentes anatomies, et elle permet aussi les changements de prothĂšses. Elle amĂšnera Ă  des rĂ©sultats satisfaisants dans la plupart des cas. Toutefois, comme toute technique chirurgicale, elle peut exposer dans certains cas Ă  des difficultĂ©s post opĂ©ratoires notamment, entre autres, la possibilitĂ© de survenue de diffĂ©rence de longueur des jambes, et de dĂ©boitements de la prothĂšse luxation. Compte tenu de ces problĂ©matiques, Il a Ă©tĂ© fait ces derniĂšres annĂ©e promotion d’une autre procĂ©dure, Elle consiste Ă  aborder l’articulation, non par l’arriĂšre, mais par l’avant de la hanche. Elle a donc Ă©tĂ© logiquement appelĂ©e voie antĂ©rieure ». Cette possibilitĂ©, connue de longue date mais peu diffusĂ©e, a fait plus rĂ©cemment l’objet de modifications spĂ©cifiques qui permettent de se faufiler davantage entre certains muscles pour intervenir. Elle a Ă©tĂ© qualifiĂ©e un peu abusivement de voie oĂč on ne coupe pas les muscles » laissant entrevoir aux opĂ©rĂ©s de grandes facilitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration. Dans les faits, il n’est pas Ă©tabli que cette voie antĂ©rieure autorise des facilitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration supĂ©rieures aux voies postĂ©rieures. La rĂ©cente publication du cahier d’enseignement de la SociĂ©tĂ© Française de Chirurgie OrthopĂ©dique SOFCOT, coordonnĂ©e par Le Pr MERTL, en atteste. Mais la voie antĂ©rieure, Ă  condition qu’elle soit rĂ©alisĂ©e sur table chirurgicale ordinaire, c’est-Ă -dire sans appareillage de traction technique ASIA, offre certains avantages Elle permet un contrĂŽle visuel efficace de la longueur des jambes mais aussi un contrĂŽle radiologique facile, pendant l’opĂ©ration, qui permet de contrĂŽler le positionnement optimal de la prothĂšse. L’opĂ©rĂ© peut quitter la salle d’opĂ©ration sereinement et ceci peut Ă©viter de se retrouver confrontĂ©s Ă  des implantations imparfaites de prothĂšses diagnostiquĂ©es sur des radiographies de contrĂŽle rĂ©alisĂ©es secondairement. Cette technique de voie antĂ©rieure permet, de maniĂšre tout aussi intĂ©ressante de contribuer Ă©galement de prĂ©venir les luxations de la prothĂšse, tout en privilĂ©giant les composants en cĂ©ramique chez des patients actifs et sans avoir recours Ă  des prothĂšses rĂ©tentives en polyĂ©thylĂšne. En effet, elle laisse intact les muscles postĂ©rieurs qui stabilisent la hanche. On notera, en parallĂšle, qu’elle laisse une cicatrice plus discrĂšte du fait de sa situation, qu’elle permet Ă©galement de sĂ©curiser l’opĂ©ration en restant Ă  distance du nerf sciatique qui chemine Ă  l’arriĂšre de l’articulation La reprise d’appui sera immĂ©diate. Les consignes de rééducation sont spĂ©cifiques, sachant qu’elles sont trĂšs diffĂ©rentes de la technique voie postĂ©rieure » et devront ĂȘtre appliquĂ©es en consĂ©quence. Dans le cadre d’une parfaite information, Il doit ĂȘtre prĂ©cisĂ© que ces arguments favorables ne doivent pas faire oublier que pour des raisons techniques, cette procĂ©dure par voie antĂ©rieure », Ă  l’opposĂ© de la voie postĂ©rieure », n’est pas applicable Ă  toute personne. Elle reste contre-indiquĂ©e pour certaines anatomies. Elle nĂ©cessite par ailleurs une formation spĂ©cifique de votre chirurgien qui dans l’idĂ©al doit pouvoir maitriser l’une ou l’autre des deux mĂ©thodes. Il prendra le temps de vous conseiller au mieux et ainsi de faire le choix de la technique adaptĂ©e Ă  votre mode de vie et Ă  vos particularitĂ©s. .
Nousavons fait le choix d’une technique mini invasive, respectant les muscles de la hanche. Nous utilisons une voie antĂ©rieure pour limiter le risque de luxation post-opĂ©ratoire et l’agression
Pathologie de la hanche INTRODUCTION Traditionnellement, la hanche est abordĂ©e soit en latĂ©ral ou en postĂ©rieur. Les deux voies d’abord impliquent la section de muscles pour accĂ©der Ă  l’articulation de la hanche. Avec la voie antĂ©rieure mini-invasive, l’accĂšs Ă  l’articulation se fait sans section de muscles. L’utilisation de la table orthopĂ©dique et une instrumentation spĂ©cifique rendent possible le remplacement prothĂ©tique de la hanche par voie antĂ©rieure. Ceci explique des suites opĂ©ratoires souvent plus simples et une rĂ©cupĂ©ration souvent plus rapide. Les avantages de la prothĂšse totale de hanche par voie antĂ©rieure par rapport aux autres voies peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s en Une cicatrice de petite taille. Peu de douleurs post-opĂ©ratoires. Moins de restrictions post-opĂ©ratoires. Une hospitalisation plus courte. Pas de rééducation. Un risque trĂšs rĂ©duit de luxation. Une reprise rapide des activitĂ©s quotidiennes et sportives. INDICATIONS Plusieurs maladies et situations entraĂźnent la dĂ©tĂ©rioration du cartilage articulaire. La prothĂšse de hanche est une option thĂ©rapeutique qui permet de soulager vos douleurs articulaires qui limitent vos activitĂ©s quotidiennes. Parmi les pathologies on retrouve 1/ La coxarthrose qui est dĂ©finie par l’usure progressive du cartilage articulaire. Plusieurs causes Ă  cela L’ñge La dysplasie et luxation congĂ©nitale de hanche. L’obĂ©sitĂ© 
 2/ SĂ©quelles de fracture de hanche. 3/ Arthrites rhumatismales. SYMPTOMES La douleur survenant au niveau de l’aine ou de la cuisse. Parfois, les douleurs touchent le genou. La raideur s’installe lentement. Restriction des mouvements et retentissement fonctionnel. DIAGNOSTIC Votre mĂ©decin ou Rhumatologue Ă©valuera votre arthrose par les symptĂŽmes que vous dĂ©crivez et des tests diagnostiques. Votre chirurgien orthopĂ©diste dirigera l’examen physique, les examens radiographiques et autres examens complĂ©mentaires pour Ă©liminer d’autres causes. CHOIX DE LA PROTHESE Une prothĂšses totale de hanche comprend 3 Ă  4 parties La tige fĂ©morale qui se place Ă  l’intĂ©rieure du fĂ©mur sa forme et sa dimension sont adaptĂ©es au fĂ©mur du patient, le col est solidaire de cette tige. La tĂȘte du fĂ©mur ou bille s’emboĂźte sur la tige et s’articule avec le cotyle prothĂ©tique. Le cotyle prothĂ©tique est la partie qui se fixe dans le bassin, sa taille est adaptĂ©e au patient. De trĂšs nombreux modĂšles de prothĂšses de hanche existent, diffĂ©rents principalement par les matĂ©riaux utilisĂ©s, le type de fixation Ă  l’os, et le couple de frottement. MODE DE FIXATION ET MATÉRIAUX DES IMPLANTS Fixation de la piĂšce fĂ©morale La tige fĂ©morale peut ĂȘtre scellĂ©e par du ciment chirurgical dans le fĂ©mur. La tige fĂ©morale peut Ă©galement ĂȘtre impactĂ©e elle est alors non cimentĂ©e. Elle est positionnĂ©e en contact intime avec l’os du fĂ©mur. Dans ce cas lĂ , la tige est habituellement recouverte d’une surface rugueuse constituĂ©e d’hydroxyapatite. Ce revĂȘtement assure la bonne intĂ©gration de la tige Ă  l’os du patient. Fixation des cupules Un cotyle en polyĂ©thylĂšne sera cimentĂ©. Une cupule impactĂ©e recouverte d’une couche d’hydroxyapatite sera impactĂ©e dans le bassin pour favoriser son incorporation Ă  l os du bassin. LE COUPLE DE FROTTEMENT DĂ©fini par la nature des matĂ©riaux utilisĂ©s au niveau de la cupule et de la tĂȘte fĂ©morale. Le couple mĂ©tal-polyĂ©thylĂšne tĂȘte en mĂ©tal et le cotyle en plastique Le couple cĂ©ramique-polyĂ©thylĂšne tĂȘte en cĂ©ramique et le cotyle en plastique Le couple cĂ©ramique- cĂ©ramique ou alumine-alumine la tĂȘte et l’insert sont en cĂ©ramique. Le choix des implants tige cimentĂ©e ou non cimentĂ©e, cupule » cimentĂ©e ou non, type de couple de frottement etc
 doit ĂȘtre adaptĂ© Ă  la situation de chacun. Le choix se fera en prenant en compte plusieurs facteurs l’ñge, la qualitĂ© de l’os, l’anatomie et les antĂ©cĂ©dents opĂ©ratoires de la hanche opĂ©rĂ©e. TECHNIQUE OPÉRATOIRE cf. vidĂ©o L’intervention se dĂ©roule sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale ou loco-rĂ©gionale. L’intervention dure en moyenne 1 heure. Le patient est installĂ© en dĂ©cubitus dorsal sur la table de traction. L’incision, est d’environ 8 cm. AprĂšs l’opĂ©ration, les phĂ©nomĂšnes douloureux restent peu prononcĂ©s. Ils sont gĂ©nĂ©ralement trĂšs bien contrĂŽlĂ©s par le traitement antalgique instituĂ© par l’anesthĂ©siste. La cicatrice de l’intervention sera contrĂŽlĂ©e rĂ©guliĂšrement. Le redon petit tuyaux drainant le sang est laissĂ© en place en moyenne 2 jours. SUITES POST-OPERATOIRES La douleur est gĂ©nĂ©ralement bien contrĂŽlĂ©e, toutefois il est possible d’avoir quelques phĂ©nomĂšnes algiques. La marche avec appui s’effectue dĂšs le premier jour post-opĂ©ratoire en fonction des douleurs avec deux cannes puis une seule deux Ă  quatre semaines. Des pansements sont Ă  refaire tous les 2 Ă  3 jours durant une pĂ©riode de 2 semaines. Un traitement prĂ©ventif de la phlĂ©bite ainsi que sa surveillance sont impĂ©ratifs 6 semaines environ. La sortie de la clinique se fait gĂ©nĂ©ralement Ă  votre domicile COMPLICATIONS Les Luxations le risque de luxation est trĂšs faible pour la voie antĂ©rieure. La ParesthĂ©sie la voie antĂ©rieure prĂ©sente un risque de lĂ©sion du nerf fĂ©moro-cutanĂ© – nerf exclusivement sensitif – sans rĂ©percussion fonctionnelle. Les fractures per-opĂ©ratoires. Les complications thrombo-emboliques phlĂ©bites, embolie pulmonaire. L’hĂ©matome. L’infection. L’ inĂ©galitĂ© de longueurs des membres. Les risques Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus ne constituent pas une liste exhaustive. Chaque cas est particulier et les complications post-opĂ©ratoires peuvent ĂȘtre diverses et variĂ©es.
89 LA PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE PAR VOIE ANTÉRIEURE. VOITURE Vous pouvez ĂȘtre passager d’une voiture dĂšs votre sortie de l’hĂŽpital. Asseyez-vous de la maniĂšre qui vous est la plus confortable. Reculez le siĂšge pour plus d’aisance. Asseyez-vous perpendiculairement au siĂšge et pivotez les 2 jambes en mĂȘme temps (ne jamais dissocier les jambes). Pour votre

L'activitĂ© mĂ©dicale02 Avr 2017 La prothĂšse totale de hanche par voie antĂ©rieure est dĂ©sormais possible en ambulatoire Le Docteur Tim Ramboaniaina, Chirurgien OrthopĂ©diste, en collaboration Ă©troite avec les Ă©quipes d’AnesthĂ©sie, a rĂ©cemment rĂ©alisĂ© sa premiĂšre pose totale de hanche en ambulatoire. C’est la premiĂšre fois, au CH de Douai, qu’un acte de chirurgie lourde nĂ©cessitant d’ordinaire plusieurs jours d’hospitalisation est proposĂ© en ambulatoire. Interview. Comment cette rĂ©volution a-t-elle Ă©tĂ© rendue possible ? Les progrĂšs conjoints des techniques de chirurgie mini-invasive, qui Ă©pargnent les structures musculaires, et des techniques d’anesthĂ©sie, qui limitent les pertes sanguines et les effets secondaires des antalgiques, permettent aujourd’hui d’effectuer en ambulatoire la pose de prothĂšse totale de hanche. Avec le Dr Ali Lazkani, chef du service AnesthĂ©sie, nous avons dĂ©veloppĂ© la RĂ©cupĂ©ration Rapide AprĂšs Chirurgie RRAC. Pour aller plus loin, l’intervention par voie antĂ©rieure permet la pose d’une prothĂšse de hanche sans section ou dĂ©sinsertion musculaire. L’articulation de la hanche est abordĂ©e d’une maniĂšre anatomique et naturelle, en respectant l’intĂ©gritĂ© des tissus environnant l’os, ce qui facilite la rĂ©cupĂ©ration et diminue les douleurs post-opĂ©ratoires. Le taux de luxation prĂ©coce grĂące Ă  cette technique est estimĂ© infĂ©rieur Ă  1%. La combinaison de tous ces aspects permet au patient d’aller mieux plus vite et de profiter d’un retour Ă  domicile rapide. Cette technique s’adresse-t-elle Ă  tous les patients ? Cette intervention en chirurgie ambulatoire nĂ©cessite une sĂ©lection stricte des patients patients en bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral sans pathologies majeures associĂ©es, prĂ©sence d’un accompagnant au domicile, lieu d’habitation assez proche de l’hĂŽpital ainsi qu’une information et une Ă©ducation thĂ©rapeutique prĂ©opĂ©ratoire adaptĂ©e. Le type et la durĂ©e d’hospitalisation s’adaptent au cas par cas, en fonction de l’état de santĂ© du patient, de sa volontĂ© et de l’avis de son mĂ©decin traitant. Pensez-vous qu’un jour, toutes les opĂ©rations pourront ĂȘtre rĂ©alisĂ©es en ambulatoire ? Docteur Tim Ramboaniaina Cet effet RAAC et ambulatoire n’est pas un phĂ©nomĂšne de mode mais une conduite de changement. Elle s’accompagne d’un double enjeu l’optimisation de nos organisations et l’amĂ©lioration de la sĂ©curisation du chemin clinique. Si la mise en oeuvre de l’ambulatoire nĂ©cessite une vision rĂ©flĂ©chie et partagĂ©e par la communautĂ© mĂ©dicale et les autoritĂ©s de santĂ©, tout le monde s’accorde sur ses avantages une limitation de l’exposition aux infections nosocomiales, la diminution du risque de phlĂ©bite, un taux de satisfaction Ă©levĂ© du patient et de sa famille, un gain d’efficacitĂ© dans l’organisation des services de chirurgie, ainsi qu’une rĂ©duction des coĂ»ts pour les Ă©tablissements de santĂ© et l’Assurance maladie. Il est par consĂ©quent logique qu’elle devienne une prioritĂ© nationale. Si toutes les techniques chirurgicales ne peuvent en bĂ©nĂ©ficier, nous devons encourager son dĂ©veloppement.

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