Daprès les infos que nous avions conformément à ce que stipule l’accord de libre circulation des personnes ratifié en 1957 par la France et la Grèce le passeport périmé de moins de 5 ans permet de voyager. Cette précision est d’ailleurs donnée par l’IATA sur la base documentaire utilisée par les compagnies aériennes pour savoir les documents exigibles pour l’entrée dans
Jean-Christophe Giuliani Depuis le milieu des années 70, la France et l’ensemble des pays industrialisés sont confrontés à une crise, dont l’une des principales conséquences est la hausse du chômage. Étant donné que les économistes, les industriels et les politiques néolibéraux affirment que les principales causes du chômage sont la faiblesse de la croissance du PIB et le manque de compétitivité des entreprises françaises, pour créer des emplois, il suffirait donc de la relancer et de supprimer tous les freins à la compétitivité. Afin d’infirmer ou de confirmer ces affirmations, il m’apparaît nécessaire de commencer par identifier et par analyser les causes et conséquences du chômage. Les conséquences du chômage sont multiples et ne concernent pas que les demandeurs d’emploi. En effet, après avoir montré les conséquences du chômage pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un emploi », je présenterai ensuite celles qui concernent les salariés en poste, les chefs d’entreprises et la compétitivité des entreprises. Pour terminer, je tenterai d’évaluer le montant des coûts directs et indirects du chômage sur le budget de l’État. Se contenter d’étudier les conséquences du chômage sans en comprendre les causes ne permet pas de proposer des solutions capables d’en finir avec lui. Afin d’en appréhender les causes, je commencerai par étudier celles qui sont couramment avancées par le Medef et les néolibéraux. En m’inspirant de John Maynard Keynes, je poursuivrai ce travail en étudiant les causes et conséquences de la productivité horaire. En m’appuyant sur les données statistiques de l’Insee, je terminerai en présentant les enjeux du partage des bénéfices générés par ces gains. Ayant identifiés les enjeux et les causes du chômage, je serai en mesure de proposer des solutions adéquates pour en finir avec ce fléau. Le chômage est un fléau économique, politique et social qui concerne toutes les catégories socioprofessionnelles. Ces conséquences directes et indirectes concernent les demandeurs d’emploi, ainsi que les salariés en poste, les chefs d’entreprises et la compétitivité des entreprises. Les surcoûts financiers générés par le chômage et la peur du chômage contribuent également à creuser la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurance maladie. Quelles sont les conséquences directes du chômage ? Les conséquences directes du chômage sont multiples. Elles concernent le pouvoir d’achat et l’endettement des ménages, la rupture des liens sociaux et la perte de santé des demandeurs d’emploi. La perte de pouvoir d’achat La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d’achat et l’endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA revenue de solidarité active. Si le ménage a souscrit à un emprunt immobilier et à des crédits à la consommation, cette perte de revenu peut conduire au surendettement. La cessation de payement des traites et des crédits déclenche une procédure de recouvrement, la saisie des biens et à terme, l’expulsion du logement. La perte du lien social La seconde est la perte du lien social. L’entreprise étant le principal lieu de socialisation du salarié, la perte d’un emploi s’accompagne de la perte du réseau et des liens professionnels qui permettent de se socialiser. La dévalorisation du statut de chômeur influence profondément l’image et l’estime que l’individu a de lui. Malgré le temps libre dont il dispose, le chômeur ne se sent pas digne d’en profiter pour expérimenter de nouvelles activités qui lui permettraient de créer de nouveaux liens sociaux. La honte qu’il ressent l’incite à s’isoler de sa famille et de ses amis. En se repliant sur lui, le chômeur perturbe l’équilibre de sa vie de famille. En 1987, Serge Paugam faisait apparaître que 43,5 % des hommes au chômage depuis 2 ans avaient vécu une rupture conjugale, contre 18,9 % pour ceux qui étaient actifs[14]. Pour toutes ces raisons, le chômage de longue durée apparaît comme l’une des principales causes de l’exclusion sociale. La santé physique et psychique des demandeurs d’emploi La troisième concerne la santé physique et psychique du chômeur. L’identité, le statut social et le sens de la vie d’un individu étant étroitement liés à la pratique quotidienne d’une activité professionnelle, le chômage de longue durée risque de provoquer un effondrement de sa personnalité et de son équilibre psychique. Ne disposant plus de repères temporels pour structurer son emploi du temps et le rythme de sa vie, le chômeur est confronté au désœuvrement, à l’angoisse et au vide existentiel. La discrimination associée au statut de chômeur peut également provoquer une dévalorisation de soi et donc, une perte d’estime de soi. La honte et la culpabilité qu’elle provoque s’accompagnent souvent d’un état de stress durable que l’individu ne peut pas éviter ou affronter. La fuite de ce vide et de cet état de stress peut conduire à des comportements violents ou compensatoires la consommation d’alcool ou de drogue ou des addictions jeux vidéo, télévision, Internet, sexe, etc…. En se prolongeant, cet état stressant et anxiogène peut provoquer des maladies plus ou moins graves, telles que l’insomnie, la dépression, le cancer, etc…, et parfois, conduire au suicide. Une étude de 1997 a montré qu’une augmentation de 3 % du taux de chômage pouvait provoquer une hausse du taux de suicide de 4,4 %[15]. Étant davantage soumis aux maladies cardio-vasculaires et rénales +50 %, le taux de mortalité d’un chômeur augmente en moyenne de 75 % par rapport à celui d’un actif[16]. Michel Lagrave cite une étude britannique qui affirme qu’une hausse de 1 million de chômeurs sur 5 ans provoque 50 000 décès et 60 000 cas de maladies mentales supplémentaires[17]. Ces conséquences incitent davantage les chômeurs à retrouver rapidement un emploi qu’à profiter des allocations chômages et du temps libre. Après avoir présenté les conséquences directes, il est nécessaire de présenter les indirectes. Quelles sont les conséquences indirectes du chômage ? Les conséquences indirectes du chômage concernent la hausse de la délinquance, les salariés en poste, la compétitivité des entreprises et la santé des dirigeants d’entreprises. La hausse de la délinquance et de la criminalité La première conséquence indirecte concerne la hausse de la délinquance et de la criminalité. La plupart des condamnés pour vols, trafics ou violences cumulent la précarité et l’exclusion sociale liées au chômage. Une étude publiée en 2000 montrait qu’un détenu sur sept n’a jamais exercé d’activité professionnelle et qu’un sur deux est ou a été ouvrier, contre un sur trois dans l’ensemble de la population[18]. Confronté à la difficulté de trouver un emploi, un jeune issu de milieux défavorisés peut donc facilement basculer dans la délinquance. Il existerait également une corrélation entre la hausse du chômage et celle de la délinquance. Aux États-Unis, une étude a montré qu’une hausse de 10 % du chômage provoque une hausse de 4 % des arrestations, de 6 % des incarcérations, de 3,4 % des crimes économiques et de 0,8 % des crimes violents. Une hausse de 1 million de chômeurs sur 5 ans est à l’origine de 14 000 condamnations pénales supplémentaires[19]. Le chômage étant la principale cause de la délinquance, au lieu d’augmenter le nombre de prisons, les pouvoirs publics devraient plutôt enrayer la hausse du chômage. L’impact du chômage sur les salariés en poste La seconde conséquence concerne l’impact du chômage sur les salariés en poste. Il n’y a pas que les chômeurs qui sont concernés par la hausse du chômage. Elle concerne également tous les salariés qui ont la chance d’avoir un emploi ». La hausse du chômage entretient un climat d’insécurité dans l’esprit des salariés qui ont peur de perdre leurs emplois. Pour éviter de se retrouver au chômage, en fonction de son niveau hiérarchique, le salarié peut utiliser de multiples stratégies d’évitement se soumettre aux ordres, contribuer au sale boulot »[20], accepter la dégradation de ses conditions de travail, entrer en compétition avec ses collègues et ne pas s’impliquer dans des revendications sociales collectives. La peur du chômage empêche les mouvements sociaux de se mobiliser pour lutter contre la dégradation des conditions de travail la stagnation des salaires, la flexibilité, la réforme du Code du travail, la casse du système social, etc… Ce comportement de soumission provoque un état de stress qui a des répercussions sur la santé physique et psychique des salariés. En acceptant de contribuer au sale boulot », d’intensifier son rythme de travail, l’insécurité d’un emploi précaire, le harcèlement d’un petit chef, la flexibilité, des objectifs inatteignables, des horaires irréguliers et imprévisibles incompatibles avec une vie sociale et familiale, etc…, les salariés s’exposent à des situations de stress et à des risques psychosociaux. En reprenant les quatrième et sixième enquêtes européennes sur les conditions de travail dans l’Union européenne, un rapport de l’Organisation internationale du Travail OIT estimait que 40 millions de personnes étaient affectées par le stress lié au travail[21]. Tandis que 36 % déclaraient travailler dans des délais très courts, 33 % déclaraient travailler à une cadence élevée. Ce même rapport indiquait, d’une part, qu’un travailleur sur six, soit 16 %, avait été confronté à un comportement social hostile violence physique, harcèlement sexuel et harcèlement, et, d’autre part, que 80 % des cadres s’inquiétaient du stress lié au travail, et que près d’un sur cinq considéraient la violence et le harcèlement comme un problème majeur. Quels que soient leurs niveaux hiérarchiques, à cause du stress lié au travail, de plus en plus de salariés sont sujets à des fatigues, à des maux de tête ou d’estomac, à des troubles du sommeil et de l’humeur, à des comportements addictifs alcool, drogues, jeux, shopping, sexe, surtravail, etc… et à des états anormaux d’agitation et d’angoisse accompagnés d’une diminution de la lucidité et d’un rétrécissement de la pensée. En se prolongeant dans le temps, l’exposition à un état de stress durable provoque des problèmes de santé physique maladies cardio-vasculaires, accident vasculaire cérébral AVC, troubles musculo-squelettiques TMS, hypertension artérielle, ulcères, cancers, etc… et psychique anxiété, fatigue chronique, dépression, Burn-out, tentatives de suicide, etc…. Les troubles musculo-squelettiques et psychiques constituent les pathologies à caractère professionnelles les plus fréquentes. À eux seuls, les TMS, qui ont augmenté de 17 % par an en dix ans, représentaient 74 % des déclarations des maladies professionnelles en 2008[22]. Afin d’aider les salariés à poursuivre leur travail, les médecins généralistes prescrivent toujours plus d’antidépresseurs. En 2000, 24,5 % de la population française a bénéficié du remboursement d’un médicament psychotrope[23]. La hausse de la consommation de psychotropes est le révélateur d’un malaise social profond qui ne cesse de progresser. Au lieu d’en prescrire toujours plus, il serait plus judicieux d’en finir avec le chômage qui est la principale cause du stress au travail. Les problèmes de santé physique et psychique concernent également les dirigeants d’entreprises. Une étude, réalisée en 2010 par TNS Sofres auprès de 800 dirigeants de PME, révélait que 63 % déclaraient être stressés et que 34 % d’entre eux souffraient de problèmes de santé liés au travail[24]. L’impact du chômage sur la compétitivité des entreprises La troisième conséquence concerne la compétitivité des entreprises. L’absentéisme, la rotation du personnel et la baisse de la productivité liés au stress au travail ont également des répercussions sur la performance des entreprises. En 2001, une étude estimait que 30 % des arrêts maladie étaient directement liés au stress[25]. Aux États-Unis, l’absentéisme est responsable de plus de la moitié des 550 millions d’heures de travail perdues dans le secteur privé[26]. Une étude de 2013 financée par l’Union européenne estimait que le coût du stress lié au travail s’élevait à 514 milliards € par an pour les entreprises européennes l’absentéisme et le présentéisme représentaient 272 milliards € et la perte de productivité était estimée à 242 milliards €[27]. En France, le coût du stress était estimé entre 1,9 et 3 milliards € pour les entreprises en 2007[28]. Une étude britannique réalisée en 2007 par le Sainsbury Centre for Mental health estimait que le coût du stress, de l’anxiété et de la dépression s’élevait pour les employeurs à 1 220 € par employé et par an 710 € était imputable au présentéisme, 400 € à l’absentéisme et 110 € à la rotation du personnel[29]. À ces coûts, il faut ajouter les risques psychosociaux liés au manque de perspective d’évolution, à l’accroissement des tensions interpersonnelles, ainsi qu’à l’absence d’implication et de communication au sein des équipes de travail, qui ont également un impact sur la performance des entreprises. Au lieu d’attribuer la perte de compétitivité des entreprises au coût trop élevé du travail, à la rigidité du Code du travail et à la réduction du temps de travail, le Medef devrait encourager la mise en œuvre de politiques salariales qui amélioraient la qualité de vie et le bien-être des salariés sécuriser les parcours professionnels, aménager des horaires plus stables compatibles avec une vie privée, alléger les charges de travail en la répartissant et réduire le temps de travail. En permettant d’augmenter la productivité et la qualité du travail, ces mesures contribueraient à favoriser la compétitivité des entreprises et donc, à créer des emplois. Le chômage et la peur du chômage ne concernent pas que les salariés et les entreprises, ils concernent également le budget de l’État. Quelles sont les conséquences du chômage sur le budget de l’État ? La hausse du chômage a également des répercussions sur le budget de l’État. En provoquant à la fois une hausse des dépenses et une baisse des recettes fiscales, l’augmentation du chômage contribue à creuser la dette publique. Afin d’en calculer le coût, il est nécessaire de prendre en compte les coûts directs et indirects. Quels sont les coûts directs du chômage ? En France, les coûts directs du chômage sont estimés à 6 % du PIB[30]. Ils concernent, d’une part, l’augmentation des allocations chômage et des dépenses de gestion administrative allouées à Pôle emploi, et, d’autre part, la baisse des cotisations versées à l’Urssaf et aux caisses de retraite, ainsi que celle des recettes fiscales de l’État et des collectivités locales. Ils comprennent également les diverses aides, que l’État accorde aux entreprises pour créer des emplois. Le coût global annuel des allocations chômage reviendrait à 45 milliards € l’allocation versée par l’Unédic aux 2,4 millions de chômeurs coûterait un peu plus de 33,5 milliards € et la prime pour l’emploi versée par la caisse d’allocation familiale CAF à 1,35 million de personnes reviendrait à environ 11,8 milliards €[31]. À ce montant, il est nécessaire d’ajouter 83 milliards € consécutifs à des coûts supplémentaires, à des baisses de cotisations et à des pertes de recettes fiscales l’Unédic pour 34,8 milliards €, la sécurité sociale pour 25,7 milliards € et l’État et les collectivités locales pour 22,4 milliards €[32]. À cela, il faut ajouter 10 milliards € alloués au dispositif du RSA[33]. Pour finir, il est également nécessaire d’ajouter les 36 milliards € d’aides accordées aux entreprises pour créer des emplois 16 milliards € concernent le Crédit Impôt Compétitivité Emploi CICE[34] et 20 milliards € le Pacte de responsabilité et de solidarité[35]. Le cumul approximatif des coûts directs liés au chômage s’élèverait donc à environ 174 milliards € par an. En 2013, le total des recettes nettes du budget général de la France s’élevait à 312 milliards €[36] et le montant du PIB à 2 113 milliards €[37]. Puisque le coût direct du chômage s’élevait à 174 milliards €, il représentait 55,8 % du budget de l’État et 8,2 % du PIB. Quels sont les coûts indirects du chômage ? Les coûts directs n’intègrent pas les coûts indirects liés aux conséquences sociales du chômage. En effet, l’augmentation, d’une part, de la délinquance et des incarcérations, et, d’autre part, des maladies liées au chômage et à la peur du chômage, provoque une hausse des dépenses qui creusent la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurance maladie. Selon une étude canadienne datant de 1996, si le taux de chômage atteignait 10,4 % de la population, son coût indirect évoluerait entre 5 % et 12 % du PIB[38]. S’il atteignait 12 %, ce coût représenterait 253 milliards €, soit 81 % des recettes fiscales de l’État. En effet, pour réparer les dégâts provoqués par la hausse du chômage, le gouvernement doit augmenter le budget des ministères du Travail et de l’Emploi, des affaires sociales, de la santé, de la justice et de l’intérieur. L’augmentation de la délinquance provoque la hausse des dépenses des ministères de la Justice et de l’Intérieur. Engorgé par l’accroissement des infractions et des délits, le ministère de la Justice doit augmenter ses effectifs et les moyens octroyés à l’appareil judiciaire pour assurer son fonctionnement. Pour maintenir l’ordre et la sécurité, le ministère de l’Intérieur doit augmenter ses effectifs et les moyens alloués à la police. Le surpeuplement des prisons consécutif à l’augmentation de la délinquance oblige le gouvernement à en construire de nouvelles et à embaucher du personnel pénitencier. Une étude publiée en 2010 par l’économiste Jacques Bichot estimait que les dépenses liées à la délinquance pouvaient être estimées à plus de 115 milliards d’euros par an[39], soit 7,5 % du PIB. La hausse du chômage et le stress lié à la peur du chômage provoquent également l’augmentation des dépenses de santé. Une étude de 2013 financée par l’Union européenne estimait le coût des dépressions liées au travail supporté par les systèmes sociaux des États européens à 102 milliards € le coût des soins de santé représentait 63 milliards € et les prestations sociales versées sous la forme d’allocations s’élevaient à 39 milliards €[40]. En France, l’augmentation des pathologies psychiques et de la consommation de psychotropes représentaient 22,6 milliards, soit 16 % des dépenses de santé en 2011[41]. La hausse des coûts destinés à prendre en charge les maladies physiques et psychiques liées au chômage et à la peur du chômage contribuent à creuser le déficit de la caisse d’assurance maladie au profit des industries pharmaceutiques et de la santé. Au lieu d’attribuer le déficit de la caisse d’assurance maladie à la mauvaise gestion des partenaires sociaux, il apparaît plus judicieux de l’attribuer à la hausse du chômage. Le meilleur moyen de réduire le déficit de cette caisse n’est donc pas de limiter les conditions d’accès aux arrêts-maladie, de baisser le taux de remboursement des médicaments et des honoraires des médecins, mais de procurer un emploi sécurisé et stable aux 7 millions d’actifs sans emploi. Bien que ces chiffres aient été contestés par les pouvoirs publics, en 1998, Jacques Nikonoff avait estimé le cumul des coûts directs et indirects du chômage à 13 % du PIB[42]. En prenant uniquement en compte les 174 milliards € de coûts directs et les 115 milliards € de coûts indirects liés à l’augmentation de la délinquance, le cumul de ces dépenses aurait abouti à 289 milliards €, soit 13,7 % du PIB en 2013. En augmentant les dépenses de santé, ainsi que le budget des ministères du Travail et de l’Emploi, des affaires sociales, de la justice et de l’intérieur, la hausse du chômage creuse la dette publique de l’État et le déficit de la caisse d’assurances maladie sans améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population. Au lieu de proposer des solutions capables d’en finir avec le chômage, la principale préoccupation des gouvernements français et européens, de la commission européenne, du FMI et des agences de notation Modys, Standar & Poor, etc… est de réduire la dette publique des États. Pour la réduire, les mesures préconisées sont les suivantes augmenter l’âge du départ à la retraite, baisser le montant des retraites, réduire les effectifs de la fonction publique, supprimer le salaire minimum, plafonner le salaire des fonctionnaires, réduire l’impôt sur les sociétés et les cotisations sociales patronales, supprimer l’impôt sur la fortune ISF, privatiser les services publics santé, transport, éducation, poste, eau, énergie, etc…, etc… Le cas de la Grèce met en évidence l’incohérence de cette politique dictée par une doctrine idéologique. En provoquant une récession économique, le plan d’austérité augmente le nombre de demandeurs d’emploi qui se traduit par une baisse des recettes fiscales et une augmentation des dépenses qui contribuent à creuser la dette publique. Ce n’est donc pas la réduction des effectifs des services publics éducation, hôpitaux, impôts, etc… ou des dépenses culturelles et sociales, mais la suppression du chômage qui est la stratégie la plus efficace pour réduire la dette publique. Avant de proposer des solutions pour en finir avec le fléau économique, politique et social des 7 millions d’actifs sans emploi, il apparaît indispensable d’en comprendre les causes. 2ème Partie Quelles sont les causes du chômage ? Les causes de la hausse du chômage sont multiples. Tandis que pour le Medef et les néolibéraux, elles sont dues à la faiblesse de la croissance du PIB et au manque de compétitivité des entreprises, pour John Maynard Keynes, elles sont dues au progrès technique. Afin d’appréhender chacune de ces affirmations, je propose d’étudier, d’une part, celles du Medef et des néolibéraux, et, d’autre part, les causes et les conséquences des gains de productivité et les enjeux du partage de la valeur ajoutée générée par ces gains. Les causes du chômage du Medef et des néolibéraux. Le Medef et les néolibéraux affirment que les principales causes de la hausse du chômage sont, d’une part, la faiblesse de la croissance du PIB, et, d’autre part, le coût du travail, la rigidité du Code du travail, l’inadéquation entre l’offre et la demande et la réduction du temps de travail qui seraient un frein à la compétitivité des entreprises. Afin d’infirmer ou de confirmer ces affirmations, il m’est apparu nécessaire d’étudier chacun de ces freins et de comparer l’évolution du taux de croissance du PIB avec la richesse produite par le PIB. Le coût trop élevé du travail serait-il la cause du chômage ? Pour le Medef et les néolibéraux, la première cause du chômage est le coût du travail rémunération + charges sociales patronales. En effet, comme ils seraient trop élevés, le Smic et le coût du travail apparaissent comme un frein à la compétitivité des entreprises et donc, à la création d’emplois. Pour eux, le marché de l’emploi idéal serait celui où le taux horaire du travail serait fixé librement entre les acteurs en fonction de la loi du marché dite de l’offre et de la demande ». Si l’offre d’emploi est plus importante que la demande, le taux horaire augmente pour inciter les salariés à travailler. Par contre, si l’offre est plus faible que la demande, le taux horaire baisse, ou plutôt, s’ajuste en fonction de l’offre. Étant donné qu’en 2013 le taux de chômage officiel de la France était de 9,8 %, la demande d’emploi était plus importante que l’offre. Pour rétablir l’équilibre sur le marché de l’emploi et donc, créer les conditions du plein emploi, il aurait suffi de supprimer le Smic qui apparaît comme un frein à la création d’emploi. En favorisant la réduction du coût du travail, la suppression du Smic aurait donc permis de créer des emplois. Si le coût du travail était la principale cause de la hausse du chômage, les pays qui ont le coût le plus élevé devraient avoir un taux de chômage plus élevé que ceux qui ont le plus bas. Le graphique ci-dessous présente le taux de chômage des pays de la zone euro en fonction du coût horaire moyen d’une heure de travail en 2012. – Sources Enquêtes quadriennales du coût de la main-d’œuvre ECMO, enquête 2012 prolongée par les indices trimestriels du coût de la main-d’œuvre d’Eurostat[43]. – Source Le Monde, Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 %[44]. Ce graphique fait apparaître qu’en 2012, les pays européens qui avaient le coût horaire moyen de l’heure de travail le plus élevé Belgique 40,14 €, Allemagne 31,93 € et Pays-Bas 32,17 € avaient le taux de chômage le plus bas 7,4 %, 5,4 % et 5,6 %. À l’inverse, ceux qui avaient le plus bas Grèce 18,85 €, Espagne 20,92 € et Portugal 12,91 € avaient le taux le plus élevé 26 %, 26,6 % et 16,3 %. Cette analyse met en évidence qu’il n’y a pas forcément de corrélation entre le coût du travail et le taux de chômage. Si c’était le cas, la Grèce, l’Espagne et le Portugal auraient un taux de chômage moins élevé que la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas. Puisque le coût du travail n’est pas en cause, il apparaît nécessaire de s’intéresser à la rigidité du Code du travail. La rigidité du Code du travail serait-elle la cause du chômage ? La seconde cause de la hausse du chômage serait la rigidité du Code du travail. Pour le Medef et les néolibéraux, le marché de l’emploi idéal est celui où un employeur serait totalement libre d’embaucher ou de licencier un salarié en fonction du rythme de son activité. Les procédures de licenciement de la France étant relativement contraignantes et coûteuses, la réglementation du travail apparaît comme un frein à la compétitivité des entreprises et donc, à la création d’emplois. Si la procédure de licenciement était plus simple, plus rapide et moins onéreuse, les entreprises préféraient embaucher des salariés en CDI plutôt qu’en CDD et en intérim. Comme les règles, qui encadrent les procédures de licenciement, sont les principales responsables de la hausse du chômage, les pays qui ont un haut niveau de protection du travail devraient avoir un taux de chômage élevé. Or, une fois de plus, ce n’est pas le cas. En effet, malgré le fait que les Pays-Bas, la Belgique et la Suède disposent d’une réglementation du travail qui protège les salariés, le taux de chômage de ces pays est plus faible que celui de la France. Puisque ce n’est pas la rigidité du Code du travail qui expliquerait la hausse du chômage, est-ce que ce serait l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi ? L’inadéquation entre l’offre et la demande serait-elle la cause du chômage ? La troisième cause du chômage serait l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emploi. Le Medef annonce régulièrement que 200 000 offres d’emplois seraient non pourvues. Les secteurs d’activités qui auraient des difficultés à trouver du personnel sont ceux de la restauration, de l’hôtellerie, des services aux entreprises et des services aux particuliers. Les emplois difficiles à pourvoir seraient ceux d’agents d’entretiens, d’aides à domicile, d’employés de maison, d’aides-soignants, de serveurs, de plongeurs et d’aides-cuisiniers, etc… Ces emplois sont souvent payés au Smic, ont des horaires à temps partiel subi », n’exigent pas de qualification et n’offrent pas de perspective d’avenir. Si les employeurs de ces secteurs d’activité ont réellement du mal à trouver du personnel, au non de la loi dite de l’offre et de la demande », ils n’auraient qu’à rendre ces emplois plus attractifs en proposant des rémunérations et des conditions de travail plus élevé que dans les autres secteurs d’activités. Au lieu de revaloriser ces emplois, le Medef dénonce les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi qui rendraient le chômage plus attractif que le travail. L’allocation d’aide au retour à l’emploi étant trop généreuse, il serait responsable d’un déséquilibre sur le marché de l’emploi et donc, de la hausse du chômage. Comme ce n’est pas l’inadéquation entre l’offre et la demande, est-ce que ce serait la réduction du temps de travail ? La réduction du temps de travail serait-elle la cause du chômage ? Le Medef et les néolibéraux affirment que c’est la réduction du temps de travail, et notamment les 35 heures, qui seraient responsables de la hausse du chômage. La France étant inscrite dans la mondialisation, les 35 heures apparaissent comme un frein à la compétitivité et donc, à la création d’emploi. Pour créer des emplois, ils proposent d’abroger les 35 heures et d’augmenter le temps de travail. Afin de valider ou d’infirmer ces affirmations, je propose de comparer l’évolution du taux de chômage de l’Insee avec celle de la durée moyenne et légale du temps de travail hebdomadaire. Pour calculer la durée moyenne du temps de travail hebdomadaire, j’utiliserai l’équation suivante – Soit, VHTb est le volume total heures travaillées par branche 40 271 480 379 heures[45]. – , PAe est la population active occupe emploi temps plein 25 589 586 hab[46]. – , S est le nombre semaines annuelles 52 semaines. – , Cp est le nombre semaines congés payés 5 semaines. – , DMh est la durée moyenne temps travail hebdomadaire En 2013, les 40,2 milliards d’heures de travail étant répartis entre les 25,5 millions d’actifs à temps plein, la durée moyenne du temps de travail annuel était de 1 574 heures. Comme les heures étaient réparties sur 47 semaines, la DMh était de 34 heures. Le graphique ci-dessous compare la courbe de la durée moyenne et légale du temps de travail hebdomadaire avec celle du taux de chômage de l’Insee de 1950 à 2013. – Source Insee, T302 Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et par tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle, donnée de 1975 à 2013 – Source Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre donnée 4e trimestre de 1968 à 1974, Op-Cit. – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein. L’analyse de ce graphique fait apparaître que plus l’écart entre la durée moyenne et légale du temps de travail diminue, plus le chômage augmente. Il augmente d’autant plus lorsque la durée moyenne est inférieure à la durée légale. En 1968, tandis que la durée moyenne était 45 heures, la durée légale était de 40 heures. L’écart étant de 5 heures en faveur de la durée moyenne, le taux de chômage était de 2,5 %. En 1975, l’écart étant de 1 heure, le taux de chômage était de 4,4 %. En 1994, étant donné que l’écart était de 3 heures en faveur de la durée légale, le taux de chômage était de 10,2 %. Il faudra attendre la loi sur les 35 heures de 1998 pour que la durée moyenne soit à nouveau supérieure de 1 heure à la durée légale pendant 3 ans. Grâce aux 35 heures, de 1997 à 2001 le taux de chômage est passé de 10,3 % à 7,4 %. Maintenir un écart de 7 heures en faveur de la durée moyenne apparaît donc comme une solution envisageable pour enrayer la hausse du chômage. À partir de cette analyse, il est possible d’affirmer que pour en finir avec le chômage, les 35 heures auraient dû être mises en place en 1973, les 32 heures en 1981 et les 24 heures en 1998. À l’inverse de ce qu’affirment le Medef et les ultralibéraux, ce n’est donc pas la réduction du temps de travail, mais le fait de ne pas avoir réduit sa durée légale, qui est la cause du chômage. Puisque ce n’est pas la réduction du temps de travail, est-ce que ce serait la faiblesse de la croissance du PIB ? La faiblesse du taux de croissance du PIB serait-elle la cause du chômage ? La faiblesse du taux de croissance est souvent présentée comme la principale cause de la hausse du chômage. Sa relance apparaît donc comme la seule solution envisageable pour en inverser la courbe. Afin de valider ou d’infirmer cette affirmation, je propose de comparer l’évolution du taux de croissance du PIB et du taux de chômage avec la valeur du PIB de 1950 à 2013. – Source Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, – Source Insee, T302 Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et par tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle, donnée de 1975 à 2013 – Source Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre donnée 4e trimestre de 1968 à 1974[47]. L’analyse de ce graphique fait apparaître que le PIB n’a pas cessé d’augmenter malgré la baisse de son taux de croissance. De 1950 à 2013, le PIB est passé de 15,5 à 2 113 milliards €, soit 136 fois plus de valeurs. Même si le taux de croissance de 2013 était seulement de 1,1 %, la valeur ajoutée générée entre 2012 et 2013 était 10,3 fois plus élevée que celle de 1950 qui avait pourtant connu un taux de 17,3 %. En effet, entre 1949 et 1950 la valeur générée était de 2,2 milliards € et entre 2012 et 2013 de 22,6 milliards €. À taux de croissance égale, tandis qu’en 1950 1 % générait 132 millions €, en 2013, il en générait 20,9 milliards €, soit 157 fois plus de richesse. En ce qui concerne le taux de chômage, l’analyse de ce graphique montre que sa hausse est inversement corrélée au taux de croissance du PIB. En effet, de 1969 à 2013, tandis que le taux de chômage passait de 2,2 % à 9,9 %, soit une hausse de 7,7 points, le taux de croissance du PIB passait de 15 % à 1,1 %, soit une baisse de 13,9 points. Puisqu’elles font partie des 30 glorieuses, les 24 années qui s’étendent de 1949 à 1973 sont souvent présentées comme une période de forte croissance et de plein emploi le taux de croissance du PIB était de 1 260 % et le taux de chômage était de 2,7 % en 1973. En comparaison, durant les 39 années qui s’étendent de 1974 à 2013, le taux de croissance a progressé de 906 %, soit une baisse de 354 points, et le taux de chômage comprenait 9,8 % de la population active en 2013. Pourtant, tandis que le cumul de la valeur du PIB générée entre 1949 à 1973 était de 167 milliards €, celui généré entre 1974 à 2013 était de 1 933 milliards €, soit 11,6 fois plus de richesses. Entre 1972 et 1973, il a fallu un taux de croissance de 14,7 % pour générer un PIB de 23 milliards €. Entre 2012 et 2013, il a seulement fallu 1,1 % pour générer 22,6 milliards €. Malgré un écart de 13,6 points de croissance, l’écart de richesse produit était seulement de 400 millions €. Si la richesse créée par le PIB avait expliqué la hausse du chômage, le taux de chômage de 1973 aurait dû être plus important que celui de 2013. Or, ce n’est pas le cas. Cette analyse confirme que la hausse du chômage n’est pas due à la croissance de la richesse générée par le PIB, mais à la faiblesse de son taux de croissance. Puisque le coût du travail, la rigidité du Code du travail, l’inadéquation entre l’offre et la demande, la réduction du temps de travail et la richesse produite par le PIB ne sont pas responsables de la hausse du chômage, il m’est apparu pertinent de me demander si ce n’était pas les gains de productivité qui en seraient la cause. Les gains de productivité seraient-ils la cause du chômage ? L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi n’étant pas corrélée à la croissance du PIB, mais à son taux de croissance, pour en comprendre les causes, il est nécessaire d’identifier les liens qui unissent le taux de croissance du PIB à la hausse du chômage. En 1930, John Maynard Keynes affirmait que le progrès technique était responsable de la hausse du chômage. Nous sommes atteints d’un nouveau mal, dont certains lecteurs ne connaissent peut-être pas encore le nom – le chômage technologique. Il désigne le chômage causé par la découverte de procédés nouveaux qui économisent la main-d’œuvre alors que la découverte de nouveaux débouchés pour celle-ci s’avère un peu plus lente. »[48] Afin d’appréhender ce lien, je propose d’étudier les causes, les modes de calcul et les conséquences des gains de productivité. Quelles sont les causes des gains de productivité ? Les gains de productivité sont générés par le progrès technique et l’organisation du travail. Ces innovations provoquent une transformation des moyens et des méthodes de production, des produits, des marchés et des structures de l’économie. Le premier secteur d’activité qui a bénéficié des gains de productivité est celui de l’agriculture. Le progrès des outils de production agricole tracteurs, charrues, moissonneuses-batteuses, etc… a permis de réduire la durée du travail et le nombre d’ouvriers agricoles. Ces gains ont libéré la main-d’œuvre indispensable à l’essor de l’industrie et des services marchands. En permettant de produire plus avec moins de temps de travail et de main-d’œuvre, le progrès des outils de production industrielle usines numériques, robots, etc… a généré d’importants gains de productivité. L’introduction des robots a permis de remplacer les ouvriers spécialisés OS par des techniciens qualifiés chargés de la maintenance et de l’entretien des machines. L’exemple de l’entrepris Solarwatt illustre le lien entre le progrès des outils de production et les gains de productivité. L’évolution des technologies de l’information et de la communication TIC les ordinateurs, les téléphones mobiles, la visioconférence, les logiciels de traitement de l’information ERP, CAO, FAO, CGDT, etc… et les réseaux de circulations de l’information semi-conducteurs, puces RFID, Internet, etc… ont permis d’accélérer la circulation, la collecte et le traitement de l’information. Le progrès des moyens de transport voiture, train, avion, cargo, tanker, etc… et des infrastructures autoroute, port, aéroport, ligne à grande vitesse, gazoduc, etc… ont permis d’accélérer la circulation des voyageurs, des salariés, des matières premières et des marchandises au niveau local, national et mondial. Tandis que les TIC permettent de réduire la durée et le coût de la circulation de l’information, les moyens de transport modernes réduisent ceux des transports de marchandises. En se cumulant avec la suppression des droits de douane, qui ont débuté avec les accords du GATT[49] Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ces baisses de coûts ont favorisé les échanges internationaux, la mondialisation de l’économie et la délocalisation des entreprises. Les gains de productivités sont également dus aux multiples méthodes d’organisation du travail Taylorisme, Fordisme, Toyotisme, Lean management[50], KAIZEN[51], méthode projet, etc…, qui donnent aux consultants en organisation les moyens de restructurer la production et les services. Le Toyotisme, qui consiste à produire à flux tendu et à limiter les stocks à zéro, nécessite l’intégration et la synchronisation des outils de production, des systèmes de suivis et de traitement de l’information et de la logistique. En se combinant, le progrès technique et l’organisation du travail permettent d’augmenter la productivité horaire des entreprises. Comment calculer la productivité horaire ? La productivité mesure le rapport entre une production et la quantité de facteurs capital, effectifs et heures de travail mis en œuvre pour la réaliser. Elle peut mesurer la productivité physique du travail, la productivité du capital, la productivité du travail et la productivité horaire du travail. –La productivité physique du travail mesure la quantité produite par une unité de facteur. Par exemple, il est possible de calculer le rendement d’un salarié nombre de pièces réalisées par un salarié pendant une heure de travail ou d’une machine nombre de pièces réalisées par une machine pendant une heure. Si 100 salariés produisent 10 000 pièces, la productivité du travail sera de 10 000/100 = 100 pièces par salarié. Chaque salarié produit en moyenne 100 pièces. –La productivité du facteur capital mesure la valeur ajoutée VA générée par 1 € investi. Par exemple, si un capital de 10 000 € génère une VA de 100 000 €, la productivité du capital sera de 100 000/10 000 = 10 €. Chaque euro investi génère en moyenne 10 € de valeur ajoutée. –La productivité du travail mesure la valeur ajoutée produite par un salarié. Par exemple, si 100 salariés génèrent 100 000 € de VA, la productivité du travail sera de 100 000/100 = 1 000 € par salarié. Chaque salarié génère en moyenne 1 000 € de valeur ajoutée. – La productivité horaire du travail mesure la VA générée par le nombre d’heures de travail. Par exemple, si 5 000 heures de travail génèrent 100 000 €, la productivité horaire du travail sera de 100 000/5 000 = 20 € de l’heure. Chaque heure de travail, génère en moyenne 20 € de VA. – La productivité horaire du travail effectifs x durées moyennes travail mesure la valeur ajoutée générée par le nombre d’heures de travail. Par exemple, si 100 salariés, qui travaillent en moyenne 50 heures, génèrent une valeur ajoutée de 100 000 €, la productivité horaire du travail sera de 100 000/100 x 50 = 20 € par heure de travail. Chaque heure de travail d’un salarié génère en moyenne 20 € de valeur ajoutée. Puisqu’elle permet de mesurer la performance d’un salarié, d’un atelier, d’une entreprise ou d’un pays, la productivité est un indicateur majeur de l’économie. Le graphique ci-dessous compare le taux de croissance de la productivité horaire avec celle de 1 heure de travail de 1950 à 2013. – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, comptes nationaux, h – Source Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés[52], VA. L’analyse de ce graphique fait apparaître que de 1950 à 2013, tandis que la valeur ajoutée moyenne générée par 1 heure de travail passait de 5,9 € à 46,1 €, le taux de croissance des gains de productivité passait de 9,1 % à 0,5 %. Le taux de croissance étant inférieur de 8,4 points, la VA générée par 1 heure de travail entre 2012 et 2013 était de 0,23 €, soit 2,1 fois moins élevée que celle générée entre 1949 et 1950 qui était de 0,49 €. Pourtant, à taux de croissance égale, tandis qu’en 1950 1 % de croissance générait 0,06 € de VA, en 2013, il en générait 0,46 €. En 2013, comme une heure de travail génère en moyenne 7,8 fois plus de valeur qu’en 1950, la productivité horaire peut avoir un impact sur la création ou la destruction d’emplois. Après avoir présenté les causes, les modes de calcul et l’évolution de la productivité horaire, je propose d’en étudier les conséquences. Quelles sont les conséquences de la productivité horaire ? En se combinant, le progrès technique et l’organisation du travail permettent de réduire le nombre d’heures de travail et de salariés affectés à une tâche. L’exemple de l’usine de production Alpha illustre les liens qui unissent le progrès technique et l’organisation du travail avec le nombre d’heures de travail et les effectifs d’une entreprise. En 1950, l’usine Alpha produisait 10 voitures 5 A et 5 B avec 40 salariés et 100 heures de travail. En 2013, les dirigeants de l’usine Alpha ont investi dans l’outil de production robots et machines numériques et fait appel à des consultants en organisation pour restructurer l’entreprise. Suite aux investissements et à la restructuration, l’usine Alpha produisait 100 voitures 50 A et 50 B avec 20 salariés et 50 heures de travail. Ayant besoin de 2 fois moins de temps et de salariés pour produire 10 fois plus de voitures, le progrès technique et l’organisation du travail lui ont permis de générer d’importants gains de productivité. Cet exemple fictif, qui montre que la hausse de la productivité contribue à la baisse des effectifs, est confirmé par les données statistiques de l’Insee. Les graphiques ci-dessous comparent le taux de croissance de la productivité horaire avec le taux de croissance des effectifs par branches de 1950 à 2012. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, – Source Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, comptes nationaux, – Source Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés, Op-Cit. Ces graphiques font apparaître le lien qui unit le taux de croissances de la productivité horaire d’une branche d’activité avec l’évolution de ses effectifs. Plus le taux de croissance est élevé, plus les effectifs diminuent. En effet, de 1950 à 2012, tandis que la productivité horaire de l’agriculture passait de 0,6 € à 19,3 € de l’heure, soit un taux de croissance de 3 131 %, les effectifs de cette branche d’activité passaient de 5,4 millions à 760 000 personnes, soit une baisse de 86,2 %. Ces données statistiques montrent que l’effondrement des effectifs de la branche agricole est pour l’essentiel dû aux gains de productivité. Sur la même période, tandis que la productivité de l’industrie passait de 3,5 € à 54,3 €, soit une hausse de 1 469 %, les effectifs de cette branche passaient de 4,7 à 3 millions de personnes, soit une baisse de 35,8 %. Les destructions d’emploi de la branche industrielle sont dues, pour une part aux gains de productivité, et pour une autre part, aux délocalisations des activités à faible valeur ajoutée textile, équipement électrique, etc… dans des pays émergents Chine, Bangladesh, Turquie, etc… où le coût et le droit du travail ne sont pas aussi élevés et contraignants qu’en France. Ces délocalisations sont favorisées par la suppression des taxes douanières, les TIC et les moyens de transport modernes. À l’inverse, plus le taux de croissance de la productivité est faible, plus la branche crée d’emplois. En effet, de 1950 à 2012, tandis que la productivité horaire des services marchands passait de 9,6 € à 51,8 €, soit une hausse de 471 %, les effectifs de cette branche passaient de 5,1 à 13,5 millions de personnes, soit une hausse de 164 %. En ce qui concerne les services non marchands santé, éducation, services sociaux, etc…, tandis que la productivité passait de 17 € à 38,6 €, soit une hausse de 133 %, les effectifs passaient de 3 à 7,9 millions de personnes, soit une hausse de 161 %. Le faible taux de croissance de la productivité des services marchands et non marchands explique l’apparition du Lean management. Puisque les emplois d’infirmières, d’aides-soignantes, de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, de mécaniciens, d’éboueurs, d’agents de sécurité, d’assistante ménagère, etc… ne sont pas délocalisables, le Lean management vise à optimiser la productivité horaire de ces services pour réduire les effectifs et les rendre plus rentable. Ayant montré les liens qui unissent le taux de croissance de la productivité horaire avec la hausse du chômage, il est possible de décrire sa corrélation avec le taux de croissance du PIB. Le graphique ci-dessous montre la corrélation entre le taux de croissance du PIB et de la productivité horaire du travail avec l’évolution des effectifs des entreprises de 1950 à 2013. – Source Insee, Productivités horaires du travail par branche[53]. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, comptes nationaux, – Source Insee, Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l’année précédente chaînés[54]. Ce graphique montre qu’il existe un lien entre le taux de croissance du PIB et de la productivité horaire avec la création ou la destruction d’emplois. Lorsque le taux de croissance du PIB est inférieur à celui de la productivité horaire, le surplus d’activité ne parvient pas à compenser les destructions d’emplois provoquées par les gains de productivité. Le surplus d’activité étant insuffisant, les effectifs des entreprises diminuent, ce qui se traduit par une hausse du chômage. De 1957 à 1959, tandis que l’écart entre le taux de croissance du PIB et celui de la productivité était de moins 1,5 %, les effectifs ont diminué de 156 000 salariés. De 1982 à 1985, tandis que l’écart était de moins 4,7 %, les effectifs ont diminué de 198 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,9 point. De 1991 à 1993, l’écart étant de moins 2,9 %, les effectifs ont diminué de 395 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,8 point. La dernière plus forte baisse d’effectifs est consécutive à la crise de 2008. De 2008 à 2009, l’écart étant de moins 3,3 %, les effectifs ont diminué de 309 000 salariés, soit une hausse du taux de chômage de 1,6 point. Ces exemples montrent que le taux de chômage augmente lorsque le taux de croissance des gains de productivité est supérieur à celui du PIB. À l’inverse, lorsque le taux de croissance du PIB est supérieur à celui de la productivité horaire, les effectifs des entreprises augmentent, ce qui se traduit par une baisse du chômage. De 1949 à 1968, tandis que le taux de croissance du PIB progressait de 164 %, celui de la productivité horaire augmentait de 165 %. L’écart étant de 1 point en faveur de la productivité, le taux de chômage de 1968 était seulement de 2,5 %. Entre 1986 et 1991, comme l’écart était de 5,8 points, les effectifs ont augmenté de 1,1 million, ce qui s’est traduit par une baisse du taux de chômage de 0,2 point. De 1994 à 2002, l’écart étant de 1,9 point, les effectifs ont augmenté de 2,4 millions, soit une baisse du taux de chômage de 2,7 points. L’écart étant seulement de 1,9 point, ce n’est pas le taux de croissance du PIB, mais la réduction du temps de travail, autorisée par la loi sur les 35 heures, qui a favorisé la hausse des effectifs. De 2004 à 2008, l’écart étant de 3,2 points, les effectifs ont augmenté de 908 000 salariés, soit une baisse du taux de chômage de 1,3 point. Ces exemples montrent que le taux de chômage diminue lorsque le taux de croissance du PIB est supérieur à celui de la productivité horaire ou que la réduction du temps de travail absorbe les gains de productivité. La hausse du chômage étant corrélée à la productivité horaire, pour créer des emplois, il est donc nécessaire de relancer la croissance du PIB ou de réduire le temps de travail. Afin d’appréhender ces mécanismes, je propose d’étudier les enjeux du partage des surplus d’heures de travail et des bénéfices générés par les gains de productivité. Les enjeux du partage des bénéfices générés par les gains de productivité. Pour comprendre les liens qui unissent la relance de la croissance du PIB ou la réduction du temps de travail avec la création d’emplois, il est nécessaire d’aborder le partage des surplus d’heures de travail et des bénéfices générés par les gains de productivité. Le schéma ci-dessous présente le partage des bénéfices générés par les gains de productivité. Pour comprendre ce schéma, je propose de reprendre l’exemple de l’usine Alpha. Tandis qu’en 1950, elle produisait 10 voitures avec 40 salariés et 100 heures de travail, en 2013, elle en produisait 100 avec 20 salariés et 50 heures. Ayant besoin de 2 fois moins de temps et de salariés pour en produire 10 fois plus, elle génère d’importants gains de productivité. En permettant à l’entreprise de réduire ses coûts de production, ces gains lui permettent d’augmenter ses excédents bruts d’exploitation EBE ou bénéfices. Ayant besoin de moins d’heures de travail, elle se retrouve avec un surplus d’heures. Même si l’entreprise a besoin de moins d’heures, elle doit quand même rémunérer celles dont elle n’a plus besoin. Puisqu’avoir un surplus d’heures de travail équivaut à avoir un surplus de charges salariales, pour les diminuer, la direction de l’usine a le choix entre deux solutions réduire les effectifs ou réduire le temps de travail. La direction de l’usine peut décider de réduire le temps de travail en répartissant les surplus d’heures de travail et de charges salariales entre tous les salariés. Comme les salariés travailleront moins, à taux horaire constant, ils gagneront moins. Afin de compenser cette perte de revenu, la direction peut utiliser une partie de la valeur ajoutée générée par les gains de productivité pour augmenter les salaires ou, plutôt, le taux horaire du travail. Cette solution se traduit par une baisse des profits et des dividendes. Ne nécessitant pas un surplus d’activité pour créer des emplois, ce choix évite d’augmenter les rejets de CO2, le gaspillage de matières premières et l’épuisement des ressources naturelles. La réduction du temps de travail apparaît donc comme une solution envisageable pour créer des emplois sans aggraver les processus écologiques et climatiques. La direction de l’usine peut décider de supprimer les surplus d’heures de travail et de charges salariales en réduisant les effectifs. En diminuant ses charges salariales, l’entreprise augmente ses bénéfices. Les bénéfices générés par les gains de productivité et les licenciements peuvent servir à une hausse des salaires, des impôts, des investissements ou à une baisse des prix. Ils peuvent également servir à une hausse des dividendes ou des placements financiers. Pour créer des emplois, ces bénéfices doivent provoquer un surplus d’activité capable de soutenir un taux de croissance du PIB supérieur aux gains de productivité. En m’appuyant sur les données de l’Insee, je vais à présent montrer comment la redistribution des bénéfices peut provoquer la hausse du chômage ou la création d’emplois. Partage en faveur des salariés ou des actionnaires. Les bénéfices peuvent être redistribués en faveur des salariés une hausse des salaires, des cotisations patronales retraite, assurance maladie, allocation familiale ou des avantages sociaux congés payés, RTT, etc… ou des actionnaires fonds de pension, banques et investisseurs privés sous la forme de dividendes. Le graphique ci-dessous présente le partage de la valeur ajoutée en faveur des salariés ou des actionnaires de 1950 à 2013. – Source Insee, Compte des sociétés non financières S11[55]. De 1949 à 1982, en passant de 3,4 à 206 milliards €, la valeur ajoutée redistribuée aux salariés sous la forme d’une rémunération salaires bruts et cotisations patronales a été multipliée par 65,8. En passant de 0,3 à 11,7 milliards €, celle versée aux actionnaires sous la forme de dividendes a été multipliée par 45,4. Tandis que la part versée aux salariés passait de 68,3 % à 73,4 %, soit une hausse de 5,1 points, celle versée aux actionnaires passait de 6,2 % à 4,2 %, soit une baisse de 2 points. Les surplus d’activités générés par ces 69,2 points d’écart ont soutenu la croissance du PIB et créent des emplois. Jusqu’en 1981, le taux de chômage était inférieur à 6 %. À partir du milieu des années 80, les actionnaires ont exigé un taux de rentabilité de 15 %. Pour obtenir ce rendement, les entreprises ont bloqué les salaires, réduit les effectifs, fermé des unités de production et délocalisé. De 1983 à 2013, en passant de 226 à 712 milliards €, la valeur ajoutée versée aux salariés était multipliée par 3,2. En passant de 14 à 160 milliards €, celle versée aux actionnaires était multipliée par 11,3. Tandis que la part versée aux salariés passait de 73,1 % à 66,3 %, soit une baisse de 5,8 points, celle versée aux actionnaires passait de 4,6 % à 14,9 %, soit une hausse de 10,3 points. En 2008, avant la crise des SUBPRIMES, la part versée aux actionnaires était de 21,8 %, soit une hausse de 17,2 points par rapport à 1983, et celle versée aux salariés était de 63,6 %, soit une baisse de 9,5 points. En passant de 69,2 à 51,4 points, l’écart de la redistribution de 17,8 points en faveur des actionnaires a occasionné une perte de pouvoir d’achat des ménages. La finalité d’une entreprise n’est pas de créer des emplois, mais de pérenniser son activité et de générer toujours plus de profits pour ses dirigeants et ses actionnaires. Les actionnaires étant pour l’essentiel des fonds de pension, des banques et des investisseurs privés, les dividendes qu’ils perçoivent sont à nouveau placés sur les marchés financiers. Étant donné que, les bénéfices générés par l’activité économique réelle les gains de productivité, les fusions d’entreprises, les licenciements, les fermetures de site de production, les délocalisations, etc…, ne contribuent pas à augmenter la consommation, ils ne servent pas à relancer la croissance du PIB et, donc, à créer des emplois. En provoquant la stagnation des salaires, la redistribution en faveur des actionnaires a provoqué une baisse du pouvoir d’achat des ménages, et, donc de la consommation. Comme elle ne parvient pas à compenser la hausse des gains de productivité, le ralentissement de la croissance du PIB contribue à la stagnation de la création d’emploi et, donc, à la hausse du taux de chômage, qui fluctue désormais autour de 9 %. Les bénéfices peuvent également servir à l’investissement ou être placés sur les marchés financiers. Partage en faveur de l’investissement ou des placements financiers. Les bénéfices peuvent être, d’une part, investis dans la recherche et le développement R&D, l’outil de production et la formation, et, d’autre part, placé sur les marchés financiers. Le graphique ci-dessous présente les investissements et les profits financiers des sociétés non financières. – Source Insee, Compte des sociétés non financières S11, – Source Insee, Principaux ratios des comptes des sociétés non financières S11 et des entreprises individuelles non financières S14AA[56]. De 1949 à 2013, tandis que la part des investissements passait de 29 % à 22,6 %, soit une baisse de 6,4 points, celle des revenus financiers D42 revenus distribués des sociétés versés aux sociétés non financières passait de 6,1 % à 19,5 %, soit une hausse de 13,4 points. De 1949 à 1982, comme la part des profits financiers fluctuait entre 4,6 % et 8,8 %, ils correspondaient à des opportunités de placement de la trésorerie. De 1983 à 2008, juste avant la crise des SUBPRIMES, cette part est passée de 8,2 % à 27 %. L’écart de 18,8 points montre que des entreprises, dont le cœur de métier n’est pas la finance, placent de plus en plus de capitaux sur les marchés financiers au détriment de l’investissement. La baisse des investissements au profit des placements financiers à des répercussions sur la création d’emplois. Dans un système de marché concurrentiel, pour pérenniser son activité une entreprise doit être plus compétitive et innovante que ses concurrentes. La mission de la R&D est de générer des innovations et des brevets dont la finalité est de créer de nouveaux produits. En commercialisant un nouveau produit, l’entreprise s’octroie un monopole temporaire et un avantage compétitif qui lui permettent de conquérir des parts de marché en augmentant ses prix, sa marge bénéficiaire et donc, ses bénéfices. En prenant le risque de développer et de commercialiser l’iPhone, Appel a bénéficié d’un avantage compétitif qui lui a permis de les vendre avec une marge relativement élevée. Les profits générés par l’iPhone lui ont permis d’investir dans la R&D, de créer des emplois, d’augmenter les salaires et de distribuer des dividendes à ses actionnaires. Puisque l’investissement favorise le développement d’une entreprise, pourquoi choisirait-elle les placements financiers ? Une innovation génère des bénéfices si elle se vend et permet de créer un nouveau marché. Si elle ne se vend pas, l’investissement représente un coût et donc, une perte pour l’entreprise. L’offre de biens et de services marchands étant saturée, le choix d’un investissement est une prise de décision de plus en plus risquée qui engage l’avenir d’une entreprise. Chaque année, 90 % des nouveaux produits proposés aux consommateurs européens sont des échecs commerciaux[57]. Étant donné que seuls 10 % des innovations génèrent des bénéfices, malgré leurs coûts élevés, le retour sur investissement n’est jamais garanti. Le succès de l’iPhone masque l’échec de milliers d’innovations, telles que la Google Glass, dont la conception et la commercialisation ont nécessité d’importants investissements. Le taux d’échec d’une innovation étant élevé, un investissement apparaît donc plus risqué qu’un placement financier. L’accroissement des placements financiers par des sociétés non financières menace la stabilité de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 80, les actionnaires exigent un taux de rentabilité de 15 %. Si un placement de 100 € rapporte 15 € et qu’un investissement de 100 € rapporte 5 €, d’un point de vue purement financier, il apparaît plus rentable et moins risqué » d’investir sur les marchés financiers. Afin d’obtenir des taux de rendement plus élevés, les directeurs financiers favorisent des placements sur des produits dérivés CDO, titrisation, etc… de plus en plus spéculatifs, virtuels et risqués. Lorsqu’un krach boursier se produit 1987, 2001, 2008, etc…, les bénéfices générés par les gains de productivité, les licenciements et le blocage des salariales sont absorbés par l’effondrement du cours des actions et des titres. Le krach de 2008 a englouti la trésorerie d’entreprises qui aurait pu être investie dans la recherche et l’outil de production. N’ayant plus de trésorerie, les entreprises n’innovent plus, ne développent plus de nouveaux produits et donc, ne sont plus compétitives. N’étant plus compétitives, elles perdent des parts de marchés, ce qui se traduit par une baisse de l’activité et des bénéfices. Pour compenser ses pertes et rétablir sa trésorerie, l’entreprise est obligée de licencier du personnel et de fermer des sites de production. Ce qui se traduit par une hausse du chômage. Puisque l’investissement est l’une des conditions de la création d’emplois, les entreprises qui placent leurs bénéfices sur les marchés financiers contribuent à la hausse du chômage. Même si les gains de productivité apparaissent comme la principale cause de la hausse du chômage, se sont les dirigeants des entreprises ou les assemblées générales des actionnaires AG, qui prennent la décision de réduire les effectifs ou le temps de travail. S’ils décident de réduire les effectifs, le choix du partage des bénéfices générés par la productivité, les licenciements et la baisse des charges salariales a également un impact sur la création d’emploi. En effet, s’ils décident de les redistribuer sous la forme d’une baisse des prix ou d’une hausse des impôts, des salaires ou des investissements, ils contribueront à générer un surplus d’activité qui permettra de créer des emplois. Par contre, si, par cupidité, ils décident d’augmenter les dividendes ou les placements sur les marchés financiers, ils risquent de provoquer une stagnation de l’activité économique et donc, de favoriser la hausse du chômage. La hausse du chômage n’est donc pas due aux gains de productivité, mais aux choix des dirigeants des entreprises ou des AG des actionnaires. En favorisant l’investissement, les entreprises peuvent également contribuer à l’émergence de nouvelles branches d’activités et donc, à la création de nouveaux gisements d’emploi. Favoriser l’émergence de nouvelles branches d’activités. Le progrès technique et l’organisation du travail favorisent le déversement de la main-d’œuvre d’une branche d’activité vers une autre. Le graphique ci-dessous présente le déversement de la main-d’œuvre des secteurs primaires agriculture et secondaires industrie et construction vers le secteur tertiaire[58] services marchands et non marchands de 1950 à 2010. – Source Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, De 1950 à 2010, grâce aux déversements de la main-d’œuvre, les effectifs du secteur primaire sont passés de 28 % à 3 %, ceux du secteur secondaire de 29 % à 19 % et ceux du secteur tertiaire de 42 % à 78 %. En 2010, comme dans de nombreux pays industrialisés, les effectifs du secteur tertiaire de la France étaient les plus importants. Le déversement est un euphémisme qui désigne le processus de destruction/création des emplois. Ce processus est accéléré par la concurrence que se livrent entre elles les entreprises pour conquérir des parts de marché. Les emplois détruits par le progrès technique et l’organisation du travail ont permis de libérer la main-d’œuvre nécessaire au développement des services marchands et non marchands. Les emplois à faible valeur ajoutée détruits dans l’agriculture et l’industrie ont été déversés dans les secteurs d’activités à plus forte valeur ajoutée commerce, réparation, restauration, logistique, santé, éducation, informatique, juridique, etc.. Exigeant de nouvelles compétences et un niveau de qualification plus élevé, ces nouveaux métiers n’ont pas permis à tous les salariés qui ont perdu leur emploi dans l’agriculture et l’industrie d’en retrouver. Le progrès technique, l’organisation du travail, les restructurations, les délocalisations, les innovations, les TIC et Internet ne cessent de générer des gains de productivité, de transformer les métiers et d’accélérer le processus de destruction/création des emplois. En s’informatisant, les services comptable ont permis de remplacer des secrétaires comptables par un comptable qui fournit plus de travail en moins de temps. Les emplois peu qualifiés et à faible valeur ajoutée de secrétaires ont été, en partie, remplacés par des emplois très qualifiés et à haute valeur ajoutée d’ingénieurs en informatique qui développent des logiciels de comptabilité. À terme se sont les métiers de comptable et d’expert-comptable qui risquent d’être détruit par l’automatisation et des algorithmes. En permettant la vente à distance, l’automatisation des tâches et le payement en ligne, le e-commerce remplace des emplois de vendeurs, d’employés libre-service et de caissières par des préparateurs de commandes. Pouvant être créés à l’étranger, le développement et la gestion d’un site de e-commerce risquent également de provoquer la délocalisation d’emplois d’informaticiens et de développeurs dans des pays où le coût de la main-d’œuvre qualifiée est moins élevé qu’en France, tels que l’Inde. L’université d’Oxford, le Massachusetts Institute of Technology ou l’Institut Bruegel envisagent l’automatisation de 50 % des métiers à l’horizon 2025-2035[59]. L’automatisation, qui comprend les robots, l’intelligence artificielle et les algorithmes, supprimera des métiers qualifiés et très qualifiés à faible et à haute valeur ajoutée. Les métiers qui nécessitent un niveau moyen de qualification employé de banque, comptable, conducteur de train, chauffeur de camion, etc. ne seront pas les seuls à être menacés. En effet, des métiers très qualifiés experts comptables, traders, journalistes, médecins, avocats, etc… seront également concernés par l’automatisation. Des traders sont progressivement remplacés par des algorithmes qui prennent des décisions à la nanoseconde. En réduisant le nombre d’heures de travail nécessaire pour traiter un dossier, l’automatisation va détruire de nombreux emplois d’avocats. Là où il fallait mobiliser un nombre important d’heures de travail pour analyser un dossier, rechercher de la documentation et les jurisprudences, avec l’aide de bandes de données et d’algorithmes, il ne faudra plus qu’une poignée d’avocats. Comme il faudra toujours plaider, le métier d’avocat ne disparaîtra pas, mais il en faudra moins. Étant donné que, pour le moment, les ordinateurs et les robots n’ont pas d’imaginations et d’émotions et donc de créativité, seuls les métiers innovants et créatifs, de chercheurs, de concepteurs d’algorithmes, d’artistes, d’acteurs de théâtre, d’artisan, de sportifs, etc…, ne disparaîtront pas. Puisque les entreprises auront besoin de moins de temps de travail et donc, de salariés pour produire autant, voire plus de biens et de services, le progrès technique apparaît à la fois comme une menace pour l’emploi et l’opportunité d’une transformation sociale. Afin d’éviter qu’une part croissante de la population se retrouve sans emploi, sans utilité sociale et sans raison d’être, il apparaît nécessaire de favoriser l’émergence d’une nouvelle branche d’activités à caractère non économique dont le but serait le développement et l’émancipation de chaque individu. En proposant un nouveau sens à la vie, cette nouvelle branche permettrait d’éviter l’effondrement social que provoqueront le progrès technique, l’organisation du travail, l’automatisation et les délocalisations. Cette étude met en évidence que pour en finir avec le chômage, les gouvernements de la France et des pays industrialisés ont le choix entre deux solutions relancer la croissance du PIB ou réduire le temps de travail. Le choix entre l’une ou l’autre de ces solutions n’est pas un choix économique, mais un choix de société dont dépend la survie et l’avenir de l’humanité. Jean-Christophe Giuliani Cet article est extrait de l’ouvrage En finir avec le chômage un choix de société ! ». Ce livre permet d’appréhender les enjeux du choix entre la relance de la croissance du PIB ou de la réduction du temps de travail. Vous pouvez le commander au Furet du Nord, à la FNAC et dans toutes les librairies, ainsi que sur les sites du Furet du Nord, de la FNAC et d’autres librairies en ligne sous un format ePub ou Papier. Pour accéder aux pages suivantes – Combien y a-t-il de chômeur ? – La croissance du PIB peut-elle supprimer le chômage ? – La réduction du temps de travail peut-elle supprimer le chômage ? – Combien d’heures devrions-nous travailler pour supprimer le chômage ? – La réduction du temps de travail un choix de société ! [1] Insee, la mesure du chômage par l’INSEE, n°4, septembre 2012, [En ligne] consulté le 14 mars 2015 [2] Insee, T302 – Chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT, par sexe et tranche d’âge quinquennal et regroupé, en moyenne annuelle – 1975-2015 [En ligne], consulté le 17 février 2017 [3] DARES, Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par pôle emploi en décembre 2013, janvier 2014, n°006. [4] Capul Jean-Yves et Garnier Olivier, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Paris, Hatier, 1999, page 321 [5] Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [6] Insee, Population par sexe et groupes d’âges depuis 1946, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [7] Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Repères & références statistique, Évolution des effectifs d’élèves, d’étudiants et d’apprentis, [En ligne], consulté le 17 février 2017, [8] Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [9] Insee, Population moyenne en appliquant à la population des départements et des régions, le taux de variation de l’ensemble de la population de la France entière France métropolitaine+Dom qui est connu. La population moyenne est la moyenne arithmétique des effectifs de la population au 1er janvier de l’année en cours et de celle du 1er janvier de l’année suivante. Comme l’INSEE calcul le PIB et le PIB par habitant de la France à partir de la population moyenne, par souci d’homogénéité, nous utiliserons les mêmes données pour calculer le taux de chômage. [10] Légifrance, Ordonnance n°82-270 du 26 mars 1982 relative à l’abaissement de l’age de la retraite des assurés du régime général et du régime des assurances sociales agricoles, [En ligne], consulté le 20 octobre 2018, [11] Légifrance, Ordonnance n°59-45 du 6 janvier 1959 portant prolongation de la scolarité obligatoire, [En ligne], consulté le 20 octobre 2018, [12] Dares, Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par pôle emploi en décembre 2013, Indicateur de janvier 2014 n°006, [En ligne], consulté le 17 février 2017 [13] Insee, Population par sexe et groupes d’âges depuis 1946, [14] Paugam Serge, Famille et vie conjugale, Précarité et risque d’exclusion en France, Document du CERC, Paris, La Documentation française, 1993, n° 109, d’après l’enquête Situations défavorisées 1986-1987 INSEE. [15] Chauvel Louis, L’uniformité du taux de suicide masculin selon l’age effet de génération ou recomposition du cycle de vie ? », Revue française de sociologie, n°38, 1997. [16] Jin R. L, Shah C. P. et Svoboda T. J, The health impact of unemployment a review of the evidence », Social Science & Medicine, Volume 56, 1995, Pages 973-985. [17] Lagrave Michel, Les difficultés d’évaluation du coût du chômage, Paris, Economica, 1982. [18] Cassan Francine, Toulemen Laurent et Kensey Annie, L’histoire familiale des hommes détenus », Insee Première, n° 706, avril 2000. [19] Lagrave Michel, [20] Dejours Christophe, Souffrance en France banalisation de l’injustice sociale, Paris, Seuil, 1998, page 109. [21] Organisation Internationale du Travail OIT, Stress au travail, un défi collectif, 28 avril 2016, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [22] Sénat, Le mal-être au travail passer du diagnostic à l’action, Rapport d’information n 642 2009-2010 de M Gérard Dériot, Mission d’information sur le mal-être au travail et de la commission des affaires sociales, déposé le 7 juillet 2010, [ [23] Lecadet J, Vidal P, Baris B, Vallier N, Fender P, Allemand H et le groupe Médipath 2000, Médicaments psychotropes consommation et pratiques de prescription en France métropolitaine. I. Données nationales, 2000, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [24] Yosr Ben Tahar 2014, Analyse du burnout en entrepreneuriat étude empirique sur les dirigeants de PME, [En ligne]. Thèse de Doctorat Economie et gestion. Montpellier Université de Montpellier 1, 367 pages. Disponible sur consulté de 16 octobre 2018 [25] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [26] Professeur Cary L. Cooper, Paula Liukkanen et Dr Susan Cartrwight, stress prevention in the workplace Assessing the costs and benefits to organizations, 1996, Dublin, Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail. [27] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [28] Organisation Internationale du Travail OIT, Stress au travail, un défi collectif, 28 avril 2016, Op-Cit. [29] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [30] Économie le chômage nuit gravement à la santé, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [31] Archer Jean-Yves 2017, Le coût du chômage de masse pour les finances publiques, Les [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [32] Ibid. [33] Revenu de Solidarité Active RSA, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [34] Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi CICE, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [35] Le Pacte de responsabilité et de solidarité, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [36] Ministère de l’économie et des finances, les chiffres clés, 2013 projet de loi de finance, projet de loi de programmation des finances publiques 2017, [En ligne] consulté le 14 mars 2015, [37] Insee, Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant, [38] Bédard Marcel, Les coûts économiques et sociaux du chômage », Bulletin de la recherche appliquée, été-automne 1996. [39] Leclerc Jean-Marc 2010, La délinquance coûte 115 milliards chaque année, Le [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [40] Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, Calcul des coûts du stress et des risques psychosociaux liés au travail, Op-Cit. [41] Coldefy Magali, Nestrigue Clément 2013, Question d’économie de la santé, La prise en charge de la dépression dans les établissements de santé, n°191 octobre 2013, [En ligne] consulté le 16 octobre 2018, [42] Nikonoff Jacques, Des chiffres sur le coût du chômage qui font peur », L’Humanité, mardi 3 mars 1998, pages 53. [43] Coe-Rexecode, Les coûts de la main-d’oeuvre dans l’Union européenne au 3ème trimestre 2016, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [44] Le Nouveau record de chômage en zone euro à 11,8 %, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [45] Insee, Volume total d’heures travaillées par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [46] Insee, Emploi intérieur total par branche en nombre d’équivalents temps plein, [47] Insee, T306, chômage et taux de chômage au sens du Bureau International du Travail BIT selon l’ancienne définition, par sexe et âge regroupé, en fin de trimestre, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [48] Keynes John Maynard, Essais de persuasion, Paris, Gallimard, 1933, page 173. [49] Wikipédia, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, [En ligne] consulté le 28 octobre 2018, [50] Le Lean management est une méthodologie d’organisation du travail qui vise, d’une part, à éliminer les pertes de temps et les tâches sans valeur ajoutée, ainsi qu’à simplifier les processus en vue d’augmenter la fluidité, la flexibilité et l’agilité de l’entreprise, et, d’autre part, à normaliser et à standardiser les processus afin de les rendre plus fiables, stables et prévisibles et de s’assurer de la reproductibilité parfaite » du processus pour tendre vers le zéro défaut et la satisfaction des clients. Son but est d’améliorer la satisfaction des clients et la performance financière de l’entreprise pour répondre aux objectifs stratégiques définis par la Direction Générale. [51] Wikipédia, Kaizen, [En ligne] consulté le 28 octobre 2018, La méthode KAIZEN consiste à optimiser progressivement et au quotidien l’organisation du travail pour réduire les coûts et le temps de travail et améliorer la qualité de la production. [52] Insee, Valeur ajoutée brute par branche en volume aux prix de l’année précédente chaînés / Volume total d’heures travaillées par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [53] Insee, Productivités horaires du travail par branche, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [54] Insee, Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l’année précédente chaînés, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [55 Insee, Compte des sociétés non financières S11, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [56] Insee, Principaux ratios des comptes des sociétés non financières S11 et des entreprises individuelles non financières S14AA, [En ligne] consulté le 25 février 2017, [57] Lipovetsky Gilles, Le bonheur paradoxal, Paris, Gallimard, 2006, page 95. [58] Le secteur primaire » correspond aux activités liées à l’extraction des ressources naturelles agriculture, pêche, exploitation forestière et exploitation minière…. Le secteur secondaire » correspond aux activités liées à la transformation des matières premières, qui sont issues du secteur primaire l’industrie du bois, du textile, aéronautique, automobile, pharmaceutique, électronique, le raffinage, la construction, etc…. Le secteur tertiaire » regroupe pour l’essentiel des services conseil, banque, assurance, distribution, communication, informatique, médias, tourisme, immobiliers, services aux particuliers, santé, éducation, servies sociaux, etc…. [59] Pierric Marissal 2015, L’automatisation ne détruit pas le travail mais l’emploi salarié, L’Humanité, [En ligne] consulté le 16 novembre 2018,
LaGrèce à le dixième pays du monde en termes de longueur des côtes avec 14880km. En plus de la partie continentale, la Grèce regroupe 2.500 îles dont 165 inhabitées. Les îles les plus importantes sont l’île de Crète, les îles Dodécanèse, Cyclades et Ionenne. Le point culminant est situé à 2918 mètres.
Les Maldives ça fait rêver tout le monde. L’eau turquoise, le sable blanc, les poissons tropicaux. Et si on vous disait qu’il y a tout ça plus près de chez vous et aussi plus accessible pour votre porte monnaie ? Les îles grecques sont de vraies petits paradis, mais il y en a une plus époustouflantes que les autres. Direction donc les îles d’Antipaxos et de Paxos pour une escapade paradisiaque. Antipaxos et Paxos sont toutes deux des îles ioniennes qui se trouvent à gauche de la Grèce continentale sous Corfou. Seule Paxos est habitée tandis que sa voisine est en fait une réserve naturelle. On vous promet de la nature ! Comment accéder à Paxos et Antipaxos ? On va pas vous le cacher, il faut un peu de détermination. Ces îles ne sont pas très faciles d’accès. Mais ça vaut vraiment le coup d’y aller. Vous pouvez d’ailleurs séjourner sur Paxos, on vous recommande les Studios d’Angela, elle est très gentille, les chambres sont propres et à un prix raisonnable et elle fait la navette pour venir vous chercher. Revenons-en à nos moutons, nous résidons à Dassia sur l’île de Corfou, on a d’ailleurs une autre super adresse pour dormir. Marilena’s apartments, de jolies petits apparts avec vue sur toute la baie et sur l’albanie juste en face et un service au top pour un petit prix. Vous pouvez directement rechercher votre logement ici De Dassia, on a choisi de partir avec une agence de tourisme. C’est pas ce qu’on préfère mais il est quasi-impossible de faire l’aller-retour en une journée seuls. Car les horaires de bus/bateau ne corresponde pas, il aurait fallu partir à 7h pour revenir à 14h. On a donc cédé en croisant les doigts. Pour deux on a payé 60€ pour la journée. Le matin un bus vient vous chercher plus ou moins à l’heure. L’heure et les Grecs ça fait 30 😀 Un grec nous a dit un jour ”le bus peut arriver aussi bien 10min avant comme 45 min après l’heure indiquée”. C’est super rassurant. Une fois arrivé, ce fameux bus navette vient chercher tous les autres passagers de la croisière, là c’est un peu le moment relou, et vous dépose à Kontokali pour prendre le Kontokali vous rejoignez d’abord Lefkimi pour reprendre des passagers en route puis direction l’île de Paxos. On vous l’avez dit c’est un peu laborieux. Mais certainement moins qu’en l’ayant faits seuls. L’arrivée à Paxos est impressionnante. Tout est idyllique. Paxos et son magnifique port de Gaios Port de Gaios à Paxos On arrive sur l’île de Paxos par un petit passage entre les montagnes c’est très beau. L’île est très paisible, Juin est certainement la meilleure saison pour la dans la ville, il y a tellement à voir des petites ruelles fleuries en passant par les marchés et musées. Vous pouvez manger sur place et une petite spécialité que l’on adore pour se rafraîchir un jus de citron pressé ! Vous pouvez vous baigner près du port. Dit comme ça, ça ne fait pas rêver mais en réalité, c’est un grand nom pour pas grand chose, il y a trois petits voiliers et un bateau de croisière. L’eau est transparente, cela dit attention aux cailloux ! Les îles ioniennes annoncent déjà une ambiance Maldives assez sympa. On reprend le bateau et direction Antipaxos. Antipaxos ou la piscine naturelle L’arrivée dans la baie est d’une telle beauté. On n’a jamais vu une eau si bleue. Toutes les nuances y passent du bleu foncé au turquoise. Obligation de s’arrêter pour aller nager un peu. P- Faites attention aux rochers qui sont pas friendly pour un sous. Mon pied s’en souvient. M- N’hésitez pas à prendre un masque pour faire du snorkeling, c’est vraiment cool ! Ce qui est sympa c’est de nager vers les grottes, on y a pieds. Bon vous aurez compris le message, un peu comme pour le Vietnam, PRENEZ DES CHAUSSURES DE PLAGES ! C’est un peu la meilleure invention de tous les temps, sauf quand y a du sable dedans… En bref, Antipaxos et Paxos valent vraiment le coup pour passer une journée sympathique, dans une eau aussi belle que dans les caraïbes, où l’on peut échapper aux touristes. Si ça ça ne vous convainc pas que je ne sais plus quoi faire ^^ Si vous êtes de passage à Corfou, ne passez pas à côté de ce petit paradis ! Découvrez nos autres articles sur la Grèce ! A bientôt, Pauline et MalcolmThe SelfStarters Tousnos treks et randonnées à pied. Grèce - Cyclades. Péloponnèse, Histoire, marches et baignades en Famille. Programme. Infos techniques. Dates & prix. Entre amis, groupes constitués. Extensions. Des sites de la Grèce antiques prestigieux tels que l'Acropole, Delphes, Mycenes, Epidaure qui feront réviser l'histoire et la mythologie
Par Euronews avec AFP • Mise à jour 11/08/2022 Les recherches se poursuivent en Grèce, après le naufrage d’un bateau de migrants. - Tous droits réservés AFPLes recherches se poursuivent en Grèce, après le naufrage mardi soir d’un bateau de migrants. Une première opération de sauvetage aérien et maritime a permis de récupérer 29 personnes mais des dizaines d’autres sont toujours disparues. Les espoirs de les retrouver s’amenuisent au fil des heures qui bateau surchargé s’est renversé mardi soir, au large de l’île de Rhodes. De nombreux passagers n’étaient pas équipés de gilet de migrants secourus sont des Afghans, des Iraniens et des Irakiens partis d’Antalya, dans le sud de la Turquie, pour rejoindre l’Italie. Un passage périlleux de plus en plus utilisé pour ceux qui tentent de se rendre en s'agit d'un nouveau drame migratoire en Méditerranée orientale où depuis janvier 2022, 64 personnes ont péri en tentant de passer en Europe des côtes turques proches, contre 111 pour l'ensemble de l'année 2021, selon les données de l'Organisation internationale pour les migrations OIM.Le dernier naufrage en mer Egée a eu lieu le 19 juin huit personnes ont alors péri au large de l'île de Mykonos, tandis que 108 personnes ont été secourues par les garde-côtes grecs, selon l' Turquie et la Grèce pointés du doigtAthènes accuse Ankara de fermer les yeux sur les pratiques des passeurs et de laisser des migrants venir en Grèce en violation de l'accord de mars 2016 qui prévoyait un effort de la Turquie pour limiter les migrations à partir de son territoire, en échange d'une aide financière européenne. La Turquie nie ces Grèce est pour sa part pointée du doigt par des ONG et médias pour ses responsabilités dans des refoulements illégaux de migrants sur ses frontières maritimes et terrestres. Le gouvernement conservateur grec a toujours nié avoir recours à ces refoulements, contraires au droit juin, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, a appelé Athènes à faire cesser les "expulsions violentes et illégales" de migrants.
\n heure en grèce par rapport à la france
Elleest composée de la Grèce continentale, de la Meteo Heure par Heure Ammos, Naxos - Grèce ☼ Longitude : 25.6 Latitude : 36.93 Altitude : 0m ☀ La Grèce est un pays de l'Europe du Sud situé à l'extrémité Sud de la péninsule des Balkans. Skip to content Mis à jour le 7 septembre 2021 Le Luxembourg est le pays le plus productif. Avec une productivité horaire de 82,94 $, le pays de 614 000 habitants est loin devant tous ses autres concurrents. Et il prouve qu’une productivité élevée n’est pas obligatoirement synonyme de temps de travail élevé. L’Irlande et la Suisse sont 2ème et de ces trois pays a vu sa productivité augmenter – avec un record pour l'Irlande + 7%. Une bonne nouvelle sachant que leurs habitants ont aussi moins travaillé en 2020, particulièrement au Luxembourg. Ce temps de travail amoindri est sûrement dû à la pandémie mondiale de coronavirus qui, vous le verrez plus loin, a impacté le temps de travail de plus d’un trois pays démontrent donc qu’il est possible de travailler moins mais sûrement mieux. Pourquoi le Luxembourg est-il régulièrement sacré pays le plus productif au monde ?Les industries implantées dans un pays ont un impact sur sa productivité horaire. C’est ce qu’a indiqué le Conseil national de la productivité, créé en 2018 pour pérenniser la productivité du Luxembourg. Les secteurs dans lequel le petit pays francophone est spécialisé, tels que les secteurs scientifiques et les services administratifs, affichent une productivité plus élevée que d’autres secteurs bien moins pays les moins productifs au monde en 2020Ce n’est pas une surprise le Mexique est le pays le moins productif au monde, tout comme il l'était déjà en 2019. Pourtant, les résultats de cette année sont encore plus alarmants. Car même si les Mexicains ont travaillé presque autant que l'année précédente, leur PIB a chuté de 7 %, tout comme leur productivité horaire. Pourquoi ? L'économie du Mexique, comme celle de beaucoup d’autres pays de ce classement, dépend énormément du tourisme, qui représente 5,8 % des emplois et 8,5 % du PIB. Et il s’agit bien sûr de la première industrie affectée par les restrictions dues au une note plus positive, le Chili se démarque. Bien que le pays aux 18 millions d’habitants fasse toujours partie de ce classement, son taux de productivité au travail s’est amélioré et ce, malgré la crise mondiale. Ainsi, en 2020, les Chiliens ont produit 4,5 % plus de richesse que l'année est pourtant important de noter que même si la Grèce et la Pologne figurent en bas du classement, ces pays sont tout de même deux fois plus productifs que le Mexique. À noter que la Grèce ne figurait pas dans ce classement des pays les moins productifs en 2019. Son arrivée dans ce top des bonnets d'âne est sûrement dû au recul du tourisme, industrie essentielle à son productivité en FranceLa France est-elle plutôt à la traîne ou en pleine forme en termes de productivité ? Et l'année 2020, comme l'année précédente, fut riche en rebondissement ! Le coronavirus, la crise économique, les confinements à répétition et le chômage partiel massif ont-ils eu un impact sur la productivité horaire en France ?Et bien, non. C’est la bonne nouvelle de cette étude la productivité horaire n'a pas subi de baisse majeure en 2020. Notre PIB et le nombre d’heures travaillées ne montrent qu'un très léger recul. Ce recul est probablement dû au nombre de confinements et de périodes de chômage partiel que de nombreux travailleurs ont dû subir. Les chiffres parlent d’eux même En 2019En 2020DifférencePIB49 435,20 $46 226,95 $-6,48 %Heures travaillées1 5051 402-6,84 %Productivité $32,97 $+0,39 % Ces résultats sont à comparer avec ceux de nos voisins européens Les Français ont travaillé 5 % de plus que les Allemands en 2020. Pourtant, les Allemands produisent près de 14 % plus de Italiens travaillent 10% de moins que pays aux chiffres les plus similaires est le Royaume-Uni. Nous ne travaillons et nous ne gagnons que 2 % de plus que nos voisins les Français travaillent presque autant que les Luxembourgeois. En revanche, leur productivité au travail et la richesse qu’ils produisent sont supérieures de 60 %.▶ Curieux d’en apprendre plus sur la situation économique de la France et de ses voisins ? Alors découvrez notre étude sur l'épargne internationale pour savoir si la France est bon ou mauvais élève en matière d'économie !La productivité en EuropeEt la productivité au travail en Europe, on en parle ? Découvrez le taux de productivité horaire des pays européens ci-dessous Le Luxembourg survole le classement avec un taux de productivité horaire presque deux fois plus élevé que celui de la Norvège, à la troisième place du classement. Les pays de l’Est dominent la deuxième moitié du classement, avec des taux de productivité au travail extrêmement bas. Pourquoi les pays d’Europe de l’Est sont-ils parmi les moins productifs au monde ?La productivité au travail des pays de l’Europe de l’Est est bien meilleure que celle d'autres pays tels que l’Allemagne, mais seulement dans un secteur le secteur de l’Est est le champion de l’industrie automobile mais n’a pas développé ses autres secteurs, d'où sa productivité horaire en règle générale, l’Europe fait-elle mieux que l'année dernière ? Le coronavirus a-t-il eu un impact sur la productivité européenne ? Le tableau ci-dessous présente la différence entre la productivité au travail des 10 pays européens les plus productifs en 2019 avec celle de 2020 PaysDifférence entre la productivité de 2019 et celle de 20201Luxembourg+ 2,98 %2Irlande+ 7,67 %3Danemark+ 3,50 %4Pays-Bas+ 1,72 %5Allemagne- 0,32 %6Autriche+ 0,06 %7Suède- 0,32 %8BelgiqueDonnées non disponibles9Finlande+ 0,13 %10France+ 0,38 %La pandémie a-t-elle eu un impact sur la productivité horaire européenne ? La réponse est non, du moins pas pour les pays les plus productifs d’Europe qui, pour certains, ont même vu leur productivité au travail seul pays européen à avoir vu sa productivité au travail baisser drastiquement est l’Espagne. Avec une baisse de la richesse créée s'élevant à presque 3%, le pays a été lourdement impacté par la chute de fréquentation des classement du temps de travail par paysLes pays où l'on travaille le moinsCertains pays se distinguent en travaillant moins que tous les autres. Et parmi eux, de nombreux pays européens, dont la France ! Découvrez ci-dessous les pays au temps de travail annuel le plus bas Comme toutes les années, ce top 10 des pays au temps de travail annuel le plus bas prouve que l’on peut travailler moins et mieux pour produire plus. En effet, les pays travaillant le moins sont souvent les pays les plus riches exception faite des Etats-Unis.Le temps de travail n’a donc pas toujours d’incidence sur la quantité de richesse produite. Il prouve aussi que le cliché des Français travaillant moins que leurs voisins n’est pas ou plus une pays ont des points communs Tous situés en Europe, ils sont riches et développés. Coïncidence ? Et bien non, ils partagent un certain nombre de normes et de lois encadrant strictement le temps de travail. Ces pays partagent une culture prônant un équilibre entre travail et vie les pays de ce classement ont un autre point commun une baisse du temps de travail en 2020, souvent due à la baisse de la consommation des ménages, aux restrictions sanitaires et au recul de l’industrie pays où l'on travaille le plusLa France, patrie des 35 heures, ne fait pas partie de ce classement. Mais d'autres pays européens s'y trouvent, tels que la Pologne, la Grece ou encore l'Irlande. Le graphique ci-dessous vous montre l'évolution du temps de travail par habitant et par pays, de 2000 à 2020 La Russie ne figure plus dans le classement 2020, n’ayant pas partagé les chiffres du temps de travail annuel de ses habitants avec l’ Mexique, le Costa Rica et la Corée sont une fois de plus les pays où l'on travaille le plus. Pourtant, il faut souligner que les 10 pays au temps de travail le plus élevé l'ont vu fondre comme neige au soleil en recul le plus important est attribué à la Grèce, dont les habitants ont travaillé 11 % moins longtemps par rapport à 2019. Le secteur touristique employait 10 % de la main-d'œuvre totale de ce pays des Balkans avant la pandémie. Ainsi, qui dit restrictions de voyage et baisse du tourisme dit aussi baisse du temps de travail !Le classement des pays par richesseLes pays les plus productifs sont parfois aussi les plus...riches. Et oui, l’un ne va pas sans l’autre. Découvrez tout de suite le classement des pays les plus riches en 2020 PaysPIB en 2020 en dollars1Luxembourg118 359,502Singapour98 525,953Irlande93 612,174Qatar89 948,615Suisse71 352,356Brunei65 661,697Etats-Unis63 543,588Norvège63 197,989Danemark60 398,4510Hong Kong59 237,67Le Luxembourg survole le classement. Et oui, être champion de la productivité n'était pas suffisant pour notre voisin européen qui bat tous les nombreux pays asiatiques, dont Brunei et Singapour, font leur apparition dans ce classement des pays au PIB le plus élevé. À titre de comparaison, les PIB du Luxembourg et de Singapour sont plus de deux fois supérieur à celui de la France, qui s'élève à 46 226, 95 $.La productivité par pays toutes les données de l’étudeVoici les détails de notre classement de la productivité horaire par pays pour l’année 2020 RangPaysHeures travailléesPIB annuel par habitant en dollarsRichesse créée par heure en dollars1Luxembourg1 427118 359,5082,942Irlande1 74693 612,1753,613Suisse1 49571 352,3547,724Norvège1 36963 197,9846,165Danemark1 34660 398,4544,876Pays-Bas1 39959 228,8342,337Allemagne1 33253 694,3540,318Autriche1 40055 097,4639,359Islande1 43555 216,0338,4710Suède1 42454 563,1238,3111Etats-Unis1 76763 543,5835,9612Belgique1 48151 968,1935,0813Finlande1 53151 089,7933,3714France1 40246 226,9532,9715Royaume-Uni1 36744 916,2332,8516Australie1 68352 518,3231,2017Canada1 64448 072,5829,2418Italie1 55941 839,9926,8319Slovénie1 51539 593,3126,1320Nouvelle-Zélande1 73944 251,7925,4421République Tchèque1 70541 737,4224,4722Espagne1 57738 334,6124,3023Lituanie1 59538 734,7324,2824Israël1 78341 854,9323,4725Estonie1 65438 394,9223,2126Portugal1 61334 495,9221,3827Lettonie1 57732 019,2220,3028Slovaquie1 57231 832,3920,2429Hongrie1 66033 084,1019,9330Pologne1 76634 264,7619,4031Grèce1 72828 463,7916,4732Chili1 72825 067,6913,7333Costa Rica1 91321 031,8210,9934Mexico2 12418 833,088,86Un certain nombre de pays ne sont pas présents dans cette liste. Il s’agit des pays n’ayant pas communiqué leurs chiffres à l'OCDE et à la Banque que la productivité ?La productivité est le rapport entre la production et les moyens mis à disposition pour la créer. La production désigne ce qui est produit un bien, un service ou de la richesse tandis que les moyens sont les heures de travail ou encore les outils et machines la productivité par heure et par habitant permet de comparer la richesse produite. Ainsi, plus le résultat est élevé, plus le pays est productif. Une heure de travail dans ce pays crée donc plus de richesse que dans d’autres. Plus le résultat est faible, moins le pays est productif. Les richesses produites dans ledit pays sont alors productivité par pays Notre étudeNotre but est de vous délivrer des informations fiables et précises. Vous éclairer est notre métier. Ainsi, pour vous aider à tout savoir sur la productivité en France et dans le monde, nous avons conduit une étude détaillée et approfondie. Voici comment nous avons procédé Nous avons sélectionné les informations les plus récentes 2020 de deux sources fiables, l’OCDE et la Banque nous les avons mis en relation pour comprendre et déterminer le lien entre les heures travaillées dans le monde et la richesse produite, soit la productivité ce qui nous a permis d’élaborer ce classement, en divisant le PIB par habitant par le nombre d’heure travaillées. La moyenne des heures travaillées correspond au nombre total d’heures travaillées en un an dans le pays temps plein, temps partiel et heures supplémentaires divisé par le nombre d’actifs dans le pays. Seules les données de ces 34 pays ont été rendues publiques, ce qui explique que de nombreux autres pays n’apparaissent malheureusement pas dans ce données sont affichées en dollars. Pourquoi ? Car c'est la devise que l'OCDE et la Banque Mondiale utilisent. Nous l'avons gardée car le cours des devises change chaque jour, ce qui pourrait fausser les résultats de notre étude. Maïté a rejoint Expert Market il y a deux ans. C’est maintenant une vraie pro dans l’art d’aider les entreprises à s’équiper ! Quand elle n’écrit pas d’articles sur les CRM ou les meilleurs titres-restaurant, elle découvre Londres. Vous la trouverez sûrement au marché aux fleurs de Columbia Road ou à la table d’un bon restaurant.
Vacancesen Grèce pas cher : Rhodes. Si l’on devait choisir entre Corfou et Rhodes, cette dernière serait l’excellente alternative pour des vacances en Grèce pas cher. Des vols low cost vers cette île au départ de Paris ou d’autres grande villes de France (Lyon, Nantes, Bale Mulhouse, Marseille ou Toulouse) sont d’ailleurs
International Grèce Après le report de leur procès à Lesbos, 24 humanitaires accusés d’ espionnage » et d’aide à l’immigration illégale » restent suspendus à une procédure interminable. Article réservé aux abonnés Sauver des vies n’est pas un crime », mort des valeurs européennes ». Devant le tribunal de l’île grecque de Lesbos, des dizaines de militants des droits de l’homme tenant des pancartes ont suivi avec angoisse l’ouverture du procès, jeudi 18 novembre, de 24 humanitaires ayant participé à des opérations de sauvetage de migrants en mer Egée. Jugés entre autres pour espionnage » et aide à l’immigration illégale », les activistes risquent de huit à vingt-cinq ans de prison pour les faits les plus graves participation à un réseau criminel » de passeurs, blanchiment d’argent » qui sont encore au stade de l’instruction trois ans après le début de la procédure. La condamnation pour les délits mineurs devra aussi attendre, le tribunal de Lesbos ayant décidé de renvoyer le jugement en cour d’appel sans donner de date de reprise, en raison de vices de procédure divers une page manquante dans le rapport de police, pas de traduction des documents, présence d’un avocat parmi les accusés…. Sean Binder, citoyen irlandais d’origine allemande, est en colère devant les journalistes, interdits d’entrer dans la cour de justice Nous allons devoir encore attendre des mois pour que justice soit faite et entre-temps la criminalisation des humanitaires continue. » Lire aussi Article réservé à nos abonnés La Grèce pointée du doigt pour des refoulements cachés de migrants Entre 2016 et 2018, l’étudiant en droit de 27 ans fait partie de ces jeunes, venus des quatre coins de l’Europe pour prêter main-forte aux réfugiés sur les îles grecques, émus par les images de la crise migratoire de 2015. Parmi les 24 prévenus figurent également Sarah Mardini, une réfugiée syrienne qui avait débarqué en 2015 à Lesbos. Pendant plus de trois heures, elle a tiré avec sa sœur, Yusra, l’embarcation de 18 passagers dans laquelle elles se trouvaient jusqu’au rivage grec pour éviter un naufrage. Yusra participera aux Jeux olympiques de 2016 et 2020 avec l’équipe de natation des réfugiés. En 2016, Sarah, qui a obtenu son asile en Allemagne, décide de revenir à Lesbos et d’aider les migrants avec l’ONG Emergency Response Center International ERCI. L’histoire a même inspiré Netflix, qui compte sortir une fiction en 2022 sur les deux nageuses héroïques. Une tentative d’intimidation Mais, en août 2018, alors que Sarah doit s’envoler pour Berlin afin de reprendre ses études au Bard College, elle est arrêtée par la police grecque et transférée à la prison de haute sécurité de Korydallos, près d’Athènes. Quelques heures plus tard, ce sera au tour de Sean d’être détenu dans la prison de l’île de Chios, dans une cellule minuscule surpeuplée. Selon un rapport de police de 86 pages, ils sont accusés notamment d’ espionnage », d’avoir écouté les radios des gardes-côtes grecs et de l’agence européenne de contrôle des frontières Frontex, d’avoir communiqué par WhatsApp avec des réfugiés pour leur faciliter le passage de la Turquie vers la Grèce, d’avoir utilisé de fausses plaques d’immatriculation militaires pour accéder à des zones réservées à l’armée… Libérés sous caution au bout de trois mois, les deux bénévoles affirment avoir été profondément traumatisés Sarah raconte avoir arrêté l’université et souffrir d’anxiété, Sean dit être terrifié » à l’idée de retourner en prison. Sarah n’a pas pu assister à son procès en raison d’une interdiction judiciaire de retourner en Grèce. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Cedimanche nous allons effectivement dormi une heure de plus. Depuis 1998 en Grèce, on applique le changement d’heure le dernier dimanche d’octobre et
Latitude 35°19′40″ Nord Longitude 25°08′36″ Est L’altitude par rapport au niveau de la mer 60 m Les coordonnées de Héraklion en degrés décimaux Latitude Longitude Les coordonnées de Héraklion en degrés et minutes décimales Latitude 35° Nord Longitude 25° Est Les coordonnées UTM de Héraklion Zone UTM 35S X Y Systèmes de coordonnées géographiques Le système global de coordonnées WGS 84 est la dernière révision du système géodésique mondial, qui est utilisée dans la cartographie et la navigation, y compris le système de navigation par satellite GPS Le Global Positioning System. Les coordonnées géographiques latitude et longitude de définir une position sur la surface de la Terre. Coordonnées sont des unités angulaires. La forme canonique de latitude et de longitude représentation utilise degrés °, minutes ′ et secondes ″. Systèmes GPS utilisent largement les coordonnées en degrés et minutes décimales, ou en degrés décimaux. La latitude varie de −90° à 90°. La latitude de l’équateur est égale à 0°, la latitude du pôle Sud est égale à −90°, la latitude du pôle Nord est égale à 90°. Valeurs de latitude positives correspondent aux zones géographiques au nord de l’équateur abbrev. Nord. Valeurs de latitude négatifs correspondent aux zones géographiques au sud de l’équateur abbrev. Sud. La longitude est comptée à partir du méridien IERS Méridien de référence pour WGS 84 et varie de −180° à 180°. Valeurs de longitude positives correspondent à des emplacements géographiques à l’est du méridien de Greenwich abbrev. Est. Valeurs de longitude négatives correspondent à des emplacements géographiques à l’ouest du méridien de Greenwich abbrev. Ouest. Le système de coordonnées UTM ou la projection Transverse universelle de Mercator divise la surface de la Terre en 60 zones longitudinales. Les coordonnées d’un lieu à l’intérieur de chaque zone sont définies comme une paire de coordonnées planes liées à l’intersection de l’équateur et du méridien central de la zone, et mesurées en mètres. Altitude au dessus du niveau de la mer est une mesure de la hauteur d'une situation géographique. Nous utilisons le modèle d'élévation numérique GTOPO30. Héraklion, Grèce

surles plages. Lors de votre séjour en Grèce : rangez toujours en lieu sûr vos effets personnels, y compris votre passeport; ne gardez pas votre passeport et vos autres pièces d'identité au même endroit et gardez sur vous une photocopie plutôt que l'original; évitez de faire étalage de richesse;

Accueil État et collectivités PIB par habitant quelle tendance en Europe et en France ? État et collectivités 16 avril 2019 • Corentin Droz-Georget Selon les derniers chiffres de Eurostat, l’institut statistique de l’Union européenne, le PIB par habitant de la France s’élèverait à euros en 2018 alors qu’il s’élevait à euros en 2007, soit avant la crise pendant laquelle il a chuté à euros pour l’année 2009. Cet indicateur économique permet de comparer les niveaux de richesse créée par différents pays car il calcule le rapport entre la valeur de la production finale d’un pays et la population de ce dernier sur une période définie. Revenons sur l’évolution du PIB par habitant dans plusieurs pays d’Europe afin de comparer leurs performances économiques. Le PIB par habitant Le PIB par habitant est un indicateur économique qui permet de comparer les niveaux de richesse créée par différents pays, car il calcule le rapport entre la valeur de la production finale d’un pays et la population de ce dernier sur une période définie. Cet indicateur est le résultat du rapport entre le PIB, qui représente l’ensemble de la production de biens et services produits par un pays et la population résidente de ce pays. Le terme de population résidente représente les nationaux résidents, ainsi que les personnes se trouvant ou ayant l’intention de se trouver sur le territoire économique du pays pour une période d’au moins un an »[1]. Selon l’Office fédéral de la statistique suisse[2], la croissance du PIB par habitant dépend principalement de deux facteurs. Premièrement, la productivité du travail qui représente le rapport entre le PIB et le nombre d’heures effectivement travaillées sur le territoire économique considéré ». Deuxièmement, l’intrant en travail par habitant qui exprime le nombre moyen d’heures effectives de travail par habitant » sur une année. En analysant des chiffres de plusieurs sources différentes, qui abordent le sujet par des méthodologies différentes, on constate que l’évolution du PIB par habitant des pays analysés est similaire, peu importe la méthodologie utilisée. En effet, Eurostat utilise le PIB en volumes chaînés de 2010 en euros pour tous les pays, y compris la Suisse, la Suède et le Royaume-Uni. La Banque mondiale utilise le même procédé, cependant en se basant sur le dollar américain comme monnaie de référence, d’une part et d’autre part en appliquant une parité de pouvoir d’achat PPA. Le PIB par habitant selon les chiffres de Eurostat Source Eurostat, PIB réel par habitant Le PIB par habitant selon les chiffres de la Banque mondiale Source Banque mondiale, PIB par habitant US $ courants Dans les deux graphiques ci-dessus, on constate que les courbes d’évolution de Eurostat correspondent à celles de la Banque mondiale. En effet, dans les deux cas, la Suisse arrive largement en tête devant la Suède qui, elle, devance facilement l’Allemagne. Viennent ensuite la France et le Royaume-Uni, quasiment au même niveau. Ces chiffres cependant, ne tiennent pas compte du coût de la vie de chaque pays, ce qui peut rendre les comparaisons difficiles. De plus, tant les chiffres de Eurostat que ceux de la Banque mondiale, sont exprimés en une seule monnaie euros ou dollars alors que certains pays analysés disposent d’une autre monnaie, ce qui pose un problème lié aux fluctuations des taux de change. Partant, bien qu’il soit pratique à utiliser pour les comparaisons internationales, cet indicateur n’est pas toujours parfait, compte tenu de ces éléments. Le PIB par habitant en parité de pouvoir d’achat PPA Source Banque mondiale, PIB par habitant en dollar PPA internationaux courants Pour pallier les problèmes soulevés par l’utilisation d’une monnaie unique pour comparer des pays disposant de monnaies différentes, la Banque mondiale utilise les taux de parité de pouvoir d’achat PPA. Le PPA est établi sur la base d’un panier unique de biens et services pour définir le niveau des prix de ce panier dans chaque pays. Le PIB en PPA est le produit intérieur brut converti en dollars internationaux courants au moyen des taux de parité des pouvoirs d'achat PPA. Un dollar international a le même pouvoir d'achat sur le PIB du pays déclarant qu'un dollar américain aux États-Unis. »[3] Par conséquent, grâce à la correction du PPA, il est possible de mesurer les différences de richesse de différents pays en tenant compte du niveau de productivité ainsi que du niveau des prix. On constate que le classement des pays analysés n’est pas grandement modifié avec l’introduction de la PPA. Les courbes correspondent aux deux graphiques précédents, montrant un choc au moment de la crise de 2008, plus ou moins bien supportée par les différents pays et une progression globale depuis 2000. On peut néanmoins constater qu’en PPA l’Allemagne en bleu sur les graphiques réduit l’écart qu’elle avait avec la Suède pour arriver au même niveau de PIB par habitant en PPA en 2017. Situation de la France Depuis le début des années 2000, le PIB par habitant de la France est inférieur à celui de la Belgique, de la Suède, de l’Allemagne et de la Suisse. L’écart avec l’Allemagne, la Suède et la Suisse est notamment dû au niveau de dette publique. Ces pays voient le niveau de leur dette par rapport au PIB diminuer depuis le début des années 2000. Cependant, l’écart entre les PIB par habitant français et belge sont intrigants car la Belgique affiche un très fort taux d’endettement. On pourrait aussi s’intéresser à la balance commerciale pour expliquer ce faible PIB par habitant. Mais les principaux facteurs qui expliquent le retard de la France sur des économies comme celle de l’Allemagne sont, notamment, le taux de chômage ou faible taux d’emploi et la trop faible durée du travail. En effet, la France affiche un taux de chômage bien plus élevé que celui de l’Allemagne, la Suisse, la Suède, ou encore la Belgique. De plus, on constate que la France accuse un retard de plus de 10 points sur l’Allemagne concernant le taux d’emploi, ce qui impacte lourdement son PIB par habitant. Ce retard se retrouve dans chaque classe d’âge, par exemple, le taux d’emploi des 15-24 est de plus de 45% en Allemagne alors qu’il n’atteint que 27,8% en France. Pour ce qui est de la classe d’âge la plus active, les 25-54 ans, le taux d’emploi en Allemagne s’élève à 83,9% alors qu’en France il est de 79,9%[4]. En matière de productivité, l’Allemagne surpasse également la France. Une des principales raisons de cet écart peut s’expliquer par la capacité allemande à développer des secteurs à forte valeur ajoutée et à forte productivité »[5]. Pays Productivité horaire base 2010 Temps travail moyen taux chômage taux emploi population active Allemagne 107,6 1356 h 3,62% 75,68% 78,20% Belgique 102,72 1546 h 6,33% 63,92% 68% Espagne 107,42 1686,5 h 16,54% 61,58% 73,90% France 105,93 1514 h 8,99% 65,18% 71,50% Grèce 92,81 1906 h 20,79% 53,80% 68,30% Italie 101,65 1722,6 h 10,83% 58,22% 65,40% Royaume-Uni 102,21 1514 h 4,23% 74,37% 77,60% Suède 106,23 1453 h 6,59% 77% 82,50% Suisse 103,8 1570 h 4,68% 79,99% 84% Source OCDE 2017, Eurostat Analyse des facteurs de la croissance du PIB par habitant La croissance du PIB par habitant dépend de deux facteurs la productivité du travail qui représente le rapport entre le PIB et le nombre d’heures effectivement travaillées sur le territoire économique considéré »[6] et l’intrant en travail par habitant qui exprime le nombre moyen d’heures effectives de travail par habitant »[7] sur une année. Dans le graphique ci-dessous qui date de 2015, on constate que si l’on cumule la productivité du travail et l’intrant en travail par habitant, on obtient le taux de croissance du PIB par habitant. Sur la période allant de 2002 à 2013, la France affiche une productivité du travail relativement faible, seules la Grèce, l’Italie et la Belgique font moins bien sur le plan européen. Cependant, en ce qui concerne l’intrant en travail par habitant, la grande majorité des pays analysés subissent un choc, y compris la France. Le cumul de ces deux résultats donne un taux de croissance du PIB par habitant faible par rapport aux autres pays européens, bien que supérieur à celui du Danemark, de l’Irlande, de l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de la Grèce. Office fédéral de la statistique, Révision du PIB par habitant, analyse de l’évolution de 1991 à 2013 », 2015. Puisque vous êtes là… Dédiée à la recherche sur les politiques publiques, la Fondation iFRAP est financée par la générosité privée déductible des impôts. C’est ce financement privé qui la rend libre de parole, libre de ses axes de recherches et libre de ses propositions de avancer la France utilisez votre IFI, votre IR ou votre IS pour soutenir la Fondation iFRAP ! Je fais un don pour soutenir la Fondation IFRAP
Lavaleur actuelle du Franc suisse par rapport à l'Euro est la suivante : Location d'un cours de tennis (1 heure) Location d'un cours de tennis (1 heure) 35 CHF: 36 € 26 à 47 € +154 % Expatriation. Prix moyen: Fourchette de prix: Comparé à la France: Salaire moyen mensuel après charges: Salaire moyen mensuel après charges: 5834 CHF: 6060 € +167 % Appartement 1
Bonsoir à tous,J'ai découvert aujourd'hui que j'étais désormais eligible à la fibre avec mon FAI. En revanche après avoir découvert les différentes offres fibre que mon FAI propose, j'ai remarqué que je n'étais pas éligible à toutes les offres de la catégorie "fibre" mais seulement certaines d'entre elle. Plus précisément je suis éligible à l'offre 400mbps et à l'offre 2GB/s sauf que mon FAI propose une offre intermédiaire à 1GB/s qui m'intéresserait beaucoup plus et pour laquelle je ne suis pas é pourrait-il m'expliquer pour quelle raison ? Et quelle a été le moyen d'y remédier ?Merci à vous.
MeteoHeure par Heure Mesagros - Grèce (Attique) ☼ Longitude : 23.52 Latitude : 37.76 Altitude : 83m ☀ La Grèce est un pays de l'Europe du Sud situé à l'extrémité Sud de la péninsule des Balkans. Elle est composée de la Grèce continentale, de la Quand partirGrèceHeureDÉCALAGE HORAIRE QUELLE HEURE EST-IL EN GRÈCE ? En Grèce, dans la capitale Athènes, il est actuellement À Athènes, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Athènes. Durée du jour Aujourd'hui, à Athènes, le soleil se lève à 648 et se couche à 2006Heure d'été En 2022, Athènes applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Athènes, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à heure est-il dans les différentes villes en Grèce Quelle heure est-il à Amorgos ? À Amorgos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Amorgos. Durée du jour Aujourd'hui, à Amorgos, le soleil se lève à 641 et se couche à 1955Heure d'été En 2022, Amorgos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Amorgos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Amorgos. Quelle heure est-il à Andros ? À Andros, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Andros. Durée du jour Aujourd'hui, à Andros, le soleil se lève à 644 et se couche à 2001Heure d'été En 2022, Andros applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Andros, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Andros. Quelle heure est-il à Antiparos ? À Antiparos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Antiparos. Durée du jour Aujourd'hui, à Antiparos, le soleil se lève à 644 et se couche à 1959Heure d'été En 2022, Antiparos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Antiparos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Antiparos. Quelle heure est-il à Corfou ? À Corfou, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Corfou. Durée du jour Aujourd'hui, à Corfou, le soleil se lève à 701 et se couche à 2023Heure d'été En 2022, Corfou applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Corfou, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Corfou. Quelle heure est-il à Céphalonie ? À Céphalonie, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Céphalonie. Durée du jour Aujourd'hui, à Céphalonie, le soleil se lève à 701 et se couche à 2019Heure d'été En 2022, Céphalonie applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Céphalonie, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Céphalonie. Quelle heure est-il à Gavdos ? À Gavdos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Gavdos. Durée du jour Aujourd'hui, à Gavdos, le soleil se lève à 652 et se couche à 2002Heure d'été En 2022, Gavdos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Gavdos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Gavdos. Quelle heure est-il à Hydra ? À Hydra, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Hydra. Durée du jour Aujourd'hui, à Hydra, le soleil se lève à 650 et se couche à 2006Heure d'été En 2022, Hydra applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Hydra, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Hydra. Quelle heure est-il à Ikaria ? À Ikaria, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Ikaria. Durée du jour Aujourd'hui, à Ikaria, le soleil se lève à 639 et se couche à 1955Heure d'été En 2022, Ikaria applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Ikaria, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Ikaria. Quelle heure est-il à Ios ? À Ios, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Ios. Durée du jour Aujourd'hui, à Ios, le soleil se lève à 644 et se couche à 1958Heure d'été En 2022, Ios applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Ios, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Ios. Quelle heure est-il à Ithaque ? À Ithaque, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Ithaque. Durée du jour Aujourd'hui, à Ithaque, le soleil se lève à 700 et se couche à 2018Heure d'été En 2022, Ithaque applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Ithaque, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Ithaque. Quelle heure est-il à Kos ? À Kos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Kos. Durée du jour Aujourd'hui, à Kos, le soleil se lève à 636 et se couche à 1950Heure d'été En 2022, Kos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Kos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Kos. Quelle heure est-il à Leucade ? À Leucade, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Leucade. Durée du jour Aujourd'hui, à Leucade, le soleil se lève à 659 et se couche à 2019Heure d'été En 2022, Leucade applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Leucade, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Leucade. Quelle heure est-il à Milos ? À Milos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Milos. Durée du jour Aujourd'hui, à Milos, le soleil se lève à 647 et se couche à 2001Heure d'été En 2022, Milos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Milos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Milos. Quelle heure est-il à Mykonos ? À Mykonos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Mykonos. Durée du jour Aujourd'hui, à Mykonos, le soleil se lève à 643 et se couche à 1958Heure d'été En 2022, Mykonos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Mykonos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Mykonos. Quelle heure est-il à Naxos ? À Naxos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Naxos. Durée du jour Aujourd'hui, à Naxos, le soleil se lève à 643 et se couche à 1958Heure d'été En 2022, Naxos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Naxos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Naxos. Quelle heure est-il à Paros ? À Paros, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Paros. Durée du jour Aujourd'hui, à Paros, le soleil se lève à 644 et se couche à 1959Heure d'été En 2022, Paros applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Paros, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Paros. Quelle heure est-il à Paxos ? À Paxos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Paxos. Durée du jour Aujourd'hui, à Paxos, le soleil se lève à 701 et se couche à 2022Heure d'été En 2022, Paxos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Paxos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Paxos. Quelle heure est-il à Rhodes ? À Rhodes, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Rhodes. Durée du jour Aujourd'hui, à Rhodes, le soleil se lève à 632 et se couche à 1946Heure d'été En 2022, Rhodes applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Rhodes, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Rhodes. Quelle heure est-il à Samos ? À Samos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Samos. Durée du jour Aujourd'hui, à Samos, le soleil se lève à 636 et se couche à 1952Heure d'été En 2022, Samos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Samos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Samos. Quelle heure est-il à Santorin ? À Santorin, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Santorin. Durée du jour Aujourd'hui, à Santorin, le soleil se lève à 644 et se couche à 1957Heure d'été En 2022, Santorin applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Santorin, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Santorin. Quelle heure est-il à Sifnos ? À Sifnos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Sifnos. Durée du jour Aujourd'hui, à Sifnos, le soleil se lève à 646 et se couche à 2000Heure d'été En 2022, Sifnos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Sifnos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Sifnos. Quelle heure est-il à Skiathos ? À Skiathos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Skiathos. Durée du jour Aujourd'hui, à Skiathos, le soleil se lève à 648 et se couche à 2008Heure d'été En 2022, Skiathos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Skiathos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Skiathos. Quelle heure est-il à Skyros ? À Skyros, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Skyros. Durée du jour Aujourd'hui, à Skyros, le soleil se lève à 644 et se couche à 2003Heure d'été En 2022, Skyros applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Skyros, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Skyros. Quelle heure est-il à Symi ? À Symi, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Symi. Durée du jour Aujourd'hui, à Symi, le soleil se lève à 634 et se couche à 1947Heure d'été En 2022, Symi applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Symi, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Symi. Quelle heure est-il à Thassos ? À Thassos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Thassos. Durée du jour Aujourd'hui, à Thassos, le soleil se lève à 641 et se couche à 2005Heure d'été En 2022, Thassos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Thassos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Thassos. Quelle heure est-il à Thessalonique ? À Thessalonique, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Thessalonique. Durée du jour Aujourd'hui, à Thessalonique, le soleil se lève à 648 et se couche à 2012Heure d'été En 2022, Thessalonique applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Thessalonique, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Thessalonique. Quelle heure est-il à Tilos ? À Tilos, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Tilos. Durée du jour Aujourd'hui, à Tilos, le soleil se lève à 636 et se couche à 1949Heure d'été En 2022, Tilos applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Tilos, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Tilos. Quelle heure est-il à Zante ? À Zante, il est actuellement 173939 Fuseau horaire GMT+3 Europe/Athens, EEST Décalage avec Paris Une heure d'avance Lorsqu'il est midi à Paris, il est déjà 13h à Zante. Durée du jour Aujourd'hui, à Zante, le soleil se lève à 700 et se couche à 2017Heure d'été En 2022, Zante applique un passage à l'heure d'été • Jusqu'au 26/03 heure d'hiver GMT+2h • Du 27/03 au 29/10 heure d'été GMT+3h • À partir du 30/10 heure d'hiver GMT+2hEETGMT+2h EESTGMT+3hEETGMT+2h Les changements d'heure ont lieu en même temps à Paris et à Zante, le décalage reste donc constant tout au long de l'année Une heure d'avance. À midi à Paris, il est 13h à Zante. 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